dimanche 31 mai 2009

"J'ai donné toute ma vie à la Scientologie"

Depuis lundi 25 mai, l'Eglise de Scientologie comparaît pour "escroquerie en bande organisée" au tribunal correctionnel de Paris. Jérémy a bien connu l'organisation, il faisait partie de ses membres haut placés. Il raconte son histoire.
"J'ai longtemps pensé que la Scientologie était la seule solution à mes problèmes". Cette phrase sonne comme un leitmotiv dans la bouche de Jérémy. Après 16 ans passés au sein de l'organisation en Californie, cet ancien membre bute sur certains mots en racontant son histoire. Une histoire vierge de toute information personnelle, pour ne pas être reconnu. "J'ai donné toute ma vie à la Scientologie", lâche-t-il.

Reuters/Charles Platiau
La librairie de l'Eglise de Scientologie à Paris, le 19 mai 2009.

Ce grand brun aux yeux noisettes n'a que 17 ans lorsqu'il découvre l'organisation de Ron Hubbard. Les études ne l'intéressent pas. Il les interrompt au cours de sa terminale de gestion. La communication avec ses parents est parfois difficile. Quand un adepte de la Scientologie propose de lui faire passer un test de personnalité, il accepte.
Le résultat est mauvais: instabilité, problèmes à se concentrer et à communiquer. Des "failles" lourdes de conséquences sur sa vie future, lui assure l'évaluateur. Jérémy suit donc un cours de communication pendant deux semaines. "Je restais assis devant quelqu'un et je devais le fixer dans les yeux", raconte-t-il. Un exercice destiné à recouvrer l'aisance et la confiance en soi.

Vente de services facturés de 500 à 50 000 euros
Constatant des changements dans ses relations avec les autres, Jérémy se met à fréquenter assidûment le centre de Scientologie, jusqu'au jour où il rencontre un membre danois de l'Organisation maritime (voir encadré), une instance supérieure de l'organisation.
Pensant avoir trouvé sa voie, il se rend au Danemark, où il est chargé des inscriptions et de la vente des services facturés, de 500 à 50 000 euros. Parmi les produits phares: "l'audition", forme de conseils censés "aider à examiner sa propre existence", peut-on lire sur le site de la Scientologie.
Nouvelle recrue, Jérémy travaille jour et nuit. Et bientôt, à l'adoration succède le doute: le temps libre se raréfie, seule la productivité compte. "On regardait les revenus que je réalisais sur une semaine et s'ils étaient inférieurs à la semaine passée, je devais rattraper mon retard", raconte Jérémy. La pression est constante, et si usante qu'il songe à tout plaquer. "Mais on ne peut partir quand on est membre du personnel. J'étais coincé. On me disait que si je partais c'est que j'avais des choses à cacher." Jérémy se résigne à rester, par peur de l'inconnu. Il tente l'aventure en Californie, où il devient manager d'une équipe de 40 personnes.
Mais aux Etats-Unis, où la Scientologie est considérée comme une religion, "le harcèlement" s'accroit. "On ne dormait pas, il fallait vendre à tout prix". Quitte à franchir les limites de la légalité. "J'ai vu des personnes s'endetter et des entrepreneurs déposer le bilan à cause des services qui leur étaient débités." Jérémy avoue avoir eu mauvaise conscience, mais selon lui, les employés comme lui n'avaient aucun pouvoir.
Après une dispute avec un supérieur, il revient en France. Mais ne renonce pas aux valeurs de la secte. "J'étais encore scientologue à 100%". L'absence de contact avec le monde extérieur va jouer le rôle de détonateur.
"A l'Organisation maritime nous n'avions pas accès au Net et toute information jugée subversive nous était interdite", explique Jérémy. A force de recherches, l'ancien adepte réalise combien il a été endoctriné. Avec l'aide d'une association, il suit une formation. Aujourd'hui, il est ingénieur en informatique et tente d'aider d'anciens "collègues" restés aux Etats-Unis.
Du procès pour escroquerie en bande organisée où comparaît la Scientologie, Jérémy espère une lourde condamnation. "Je veux que la vérité éclate au grand jour. La Scientologie se voit comme une religion mais elle n'est rien d'autre qu'un business."

Source : lexpress.fr

samedi 30 mai 2009

Il ne te viole pas, c'est ton mari

L'homme qui haïssait l'Islam

Par Antoine MALO, envoyé spécial à La HayeLe Journal du Dimanche


Il profère des horreurs avec décontraction, les jambes croisées, le ton égal. "L'islam est une religion fasciste et autoritaire. Quant à Mahomet, c'était un fou, un meurtrier, un pédophile, un idiot..." Ainsi parle Geert Wilders, 46 ans, nouvelle star de la vie politique néerlandaise. Ce député solitaire a fait de l'islamophobie son fonds de commerce.

Geert Wilders a repris le flambeau de Pim Fortuyn. (Reuters)

Selon les derniers sondages, son parti, le PVV (Parti pour la liberté), créé en 2006, est le plus populaire du pays. Il y a peu, ce fils d'un réfugié allemand ayant fui le nazisme s'attirait plutôt les sarcasmes. Geert Wilders? Un demi-fou qui vomissait l'islam, ce grand gaillard un peu ridicule avec sa tignasse peroxydée et son teint toujours hâlé. Au début des années 2000, il végétait encore dans l'ombre d'autres contempteurs d'un islam "incompatible avec les valeurs néerlandaises": le flamboyant libéral-libertaire Pim Fortuyn ou le cinéaste ultra-provocateur Theo van Gogh.

Et puis, en 2002, Fortuyn est assassiné par un acharné de la cause animale. Deux ans plus tard, Theo van Gogh est égorgé en plein centre d'Amsterdam par un islamiste radical. Wilders reprend le flambeau. En 2006, il quitte le Parti libéral (VVD) pour créer son propre mouvement, le PVV. L'an dernier, il produit Fitna, un brûlot anti-Coran. La vidéo, qui passe sur Internet, fait scandale. C'était voulu. "Wilders a un sens aigu de la communication, explique le politologue Kees Aarts. Dernièrement, il voulait se rendre en Grande-Bretagne alors qu'il n'était pas le bienvenu. Il a quand même pris l'avion en prenant soin d'y embarquer des journalistes. Quand il a été refoulé, toute la presse du pays en a parlé."

"Ma vie est un enfer, je ne la souhaite à personne"

Revers de la médaille: le célèbre Wilders est aussi un homme traqué. Chaque jour, il reçoit des lettres de menace. Pour le rencontrer dans sa permanence au Parlement de La Haye, il faut montrer patte blanche. Dans les couloirs où trône en bonne place le portrait de Theo van Gogh, une demi-douzaine de policiers impressionnants montent la garde. "Ma vie est un enfer, je ne la souhaite à personne, se lamente Wilders. Je vis dans une résidence constamment surveillée. Mon agenda est épluché par les policiers qui me protègent. J'ai renoncé à ma liberté."

A l'entendre, il est en mission: en finir avec "l'islamisation" de l'Europe en général, et celle des Pays-Bas en particulier. Pour la campagne des européennes, il concentre le tir sur la Turquie, "ce pays islamique". Pour épicer sa guerre de religions, le PVV avance quelques autres propositions: exclure la Roumanie et la Bulgarie, des "Etats corrompus", de l'Union européenne. "Tuer" le Parlement de Strasbourg, cette sangsue de l'Europe. Donner la priorité à la Hollande et aux Hollandais. Le cocktail du succès. Si des élections législatives se tenaient ce printemps, Wilders recueillerait au moins 30 sièges sur 150, contre 9 actuellement.

"Le peuple ne sait plus qui il est"

Que s'est-il passé au pays de la tolérance pour que Wilders soit ainsi plébiscité? "Il plaît aux classes populaires, qui n'ont pas profité de la mondialisation, qui ont peur de l'avenir, des changements culturels et sociaux", analyse Chris Huinder, de Forum, une association qui promeut le développement multiculturel aux Pays-Bas. Wilders donne une autre version de son succès: "La société néerlandaise a un problème d'identité. Aujourd'hui, comme il y a plusieurs siècles, nous faisons face à une invasion des musulmans. Pas par la guerre comme autrefois, mais par l'immigration de masse. Le peuple ne sait plus qui il est. Il veut retrouver ses valeurs."

Réponse simpliste pour une situation infiniment plus complexe. La réalité des Pays-Bas est celle d'un pays schizophrène. A côté de Wilders pousse une génération de politiques, issus, eux, de l'immigration. Symbole de cette intégration réussie: Ahmed Aboutaleb, nommé en janvier dernier maire de Rotterdam. A l'opposé, une partie des immigrés sont restés à l'écart. Dans les banlieues de Rotterdam et d'Amsterdam, où règne un chômage endémique, vivent aujourd'hui des populations désocialisées et peu intégrées. Wilders a beau jeu de dénoncer burqas et mosquées qui fleurissent dans ces quartiers. Comme il boit du petit-lait quand la police procède à des coups de filet dans les milieux islamistes pour démanteler des cellules terroristes.

"Le pire, c'est que Wilders influe sur toute la classe politique, s'alarme Sophie in't Veld, députée européenne du parti libéral de gauche D66. Le discours ambiant est toujours plus xénophobe et anti-européen." Wilders prépare pour l'année prochaine une suite de Fitna. Il parie qu'il sera Premier ministre après les prochaines législatives, dans deux ans. "Je suis prêt", dit-il, évidemment imperturbable.

vendredi 29 mai 2009

Scientologie: comment ils ont été recrutés

LePost

Lundi a débuté un procès qui opposent 2 anciennes adeptes à l'église de Scientologie.

Accusés d'escroquerie et d'exercice illégal de la pharmacie, 7 responsables de l'église de Scientologie ainsi que le centre parisien et sa librairie -en tant que personnes morales- nient tout en bloc.

"Ces histoires sont plus des histoires de déception que des tromperies", a plaidé Me Maisonneuve, l'un des avocats de la Scientologie, à l'ouverture du procès.

Mais depuis le début de la semaine, que ce soit à la barre ou dans les médias, les témoignages d'anciens adeptes, accusant l'église de Scientologie de manipulation, affluent.

Tour à tour, ils décrivent comment l'organisation les a attirés en son sein.
Avec toutes sortes de promesses. En voici 5.

1. La Scientologie vous offre la liberté...
Alain Stoffen, ancien adepte qui attaque l'église dans son livre Voyage au coeur de la scientologie, raconte qu'il a apprécié se sentir "libre" pendant ses 15 ans d'appartenance à l'Eglise de Scientologie.
"J'étais intimement persuadé de penser de plus en plus par moi-même et d'être de plus en plus authentique", explique-t-il sur France 2.
(vidéo postée sur YouTube par Amyn0na)
Sauf que... on peut se sentir surveillé !
Lorsqu'il a découvert son "dossier d'éthique" (un document secret que l'organisation tient à jour sur chacun de ses membres), il s'est senti "trahi, violé", a-t-il expliqué sur France 2.
Sur des centaines de pages, Alain Stoffen découvre que tout son parcours au sein de l'organisation a été minitieusement noté. Il lit également quelles étaient les instructions pour le convaincre de rester dans l'église de Scientologie, un "programme pour manier Alain Stoffen".

2. La Scientologie vous donne du travail...
C'est ce qu'a raconté à la barre du tribunal correctionel de Paris, Aude-Claire Malton, ancienne adepte, relate France-Soir.
La Scientologie l'a recrutée à une époque où, gouvernante dans un grand hôtel, à 8000F par mois, elle est "dépressive et en situation de rupture". "On m'a proposé de travailler rue Legendre (un des centres de la Scientologie à Paris, ndlr) pour un salaire minime mais des cours gratuits. Comme j'habitais loin, j'ai donné mon congé."
Sauf que... c'est possible d'y laisser pas mal d'argent !
Aude-Claire explique pour sa part que la Scientologie lui a "pris son énergie, vidé ses comptes." Et elle accuse: elle aurait dépensé 140.000F (soit plus de 20.000 euros) en 17 règlements à l'organisation.

3. La Scientologie vous aide à prendre confiance...
C'est ce qui a tout de suite attiré Jérémy, 17 ans, lorsqu'il a été approché par l'organisation. Dans L'Express, il raconte comme il a adhéré à l'église de Scientologie après avoir passé un test de personnalité et avoir suivi de nombreux cours de communication avec des adeptes.
Il "constate des changements dans ses relations avec les autres" et trouve même du travail au sein de l'organisation.
Sauf que... cela peut se transformer en "pression terrible" !
"On regardait les revenus que je réalisais sur une semaine et s'ils étaient inférieurs à la semaine passée, je devais rattraper mon retard", explique Jérémy qui décrit la pression dont il se sent victime. "On ne dormait pas, il fallait vendre à tout prix." L'isolement aussi...

4. La Scientologie vous transforme en "surhomme"...
C'est ce qu'a ressenti Roger Gonnet, ancien recruteur, entré dans l'organisation en 1975 et aujourd'hui farouche détracteur de la Scientologie. Il raconte dans Le Figaro comment il a été séduit par la dianétique, la méthode expliquée dans ses ouvrages par le fondateur de la Scientologie, Ron Hubbard.
"On y décrit l'homme qui, débarrassé des 'aberrations', c'est-à-dire des maladies psychosomatiques, devient rationnel, intelligent. C'est le mythe du 'surhomme' et j'y ai cru".
Sauf que... pas tout à fait !
L'ex-adepte relate ce qui l'a fait quitter l'organisation : "A la suite de décès tragiques d'adeptes, je me suis aperçu que la Scientologie avait influencé la vie de ces personnes. J'étais mal à l'aise. Il y a eu aussi le cas d'une femme qui a failli mourir à force de saunas qui lui étaient déconseillés".

5. La Scientologie dispense des formations pour les cadres...
C'est un article de Capital qui fait le tour des différentes stratégies d'approche de l'organisation.
Le journal économique explique, par exemple, qu'un "membre d'honneur de l'Eglise française de la Scientologie" est également patron d'une agence spécialisée dans les formations en marketing. "Carrefour, la Société générale, SFR ou encore Novotel" auraient organisé des sessions de formation pour leurs cadres avec lui.
Sauf que... elle ne donne pas son nom !
"Mon appartenance religieuse n’a rien à voir avec mes formations", s'est défendu l'homme en question.
Mais, affirme Capital, sa société est "adhérente à Wise, le réseau mondial des entreprises scientologues. Et, comme les autres, elle s’engage à «utiliser les méthodes de management de Ron Hubbard» dans ses activités professionnelles".

Religion


Un sujet qui prête plutôt à la polémique, pourtant il est impossible d’exclure la religion de nos pages insolites. Et avouons-le, dans certaines mises en scène, la religion nous fait sourire, voire plus, de façon incontrôlable.

Lorsque vous visionnez la vidéo où Jésus Christ reprend l’incontournable tube de Gloria Gaynor, « I Will Survive », avec une voix de crécelle en prime, il est très difficile de contenir son hilarité.
Une anecdote cette fois : l’histoire de ces 48 personnes en Inde qui seraient subitement devenues aveugles, après avoir cherché du regard la Vierge au milieu du ciel. Ce genre de récit laisse dubitatif et aide à penser que la religion a beau être révélée pour grands nombres de croyants, elle demeure un mystère quant à sa pratique pour certains.
Comme ces fidèles qui ont menti sur les activités d’un club en Russie pour qu’un prêtre vienne le bénir : le club ne serait qu’une école de danse. Un pieux mensonge puisqu’en réalité il s’agissait d’une boîte de strip-tease. Néanmoins le prêtre a officié et les habitués n’ont pas fondu sous l’eau bénite, se réjouissant même que la fréquentation du bar ait augmenté depuis le baptême…
Laissez-vous tenter par cette rubrique consacrée à la religion dans ses aspects les plus insolites, on ne vous demandera pas un rosaire de prières après.

Source : zigonet.com

jeudi 28 mai 2009

La justice malaisienne interdit l'usage du mot "Allah" aux non-musulmans

Un tribunal de Malaisie a interdit jeudi à l'Eglise catholique d'utiliser le mot "Allah" même à titre temporaire, confirmant une interdiction faite par le gouvernement devenue le symbole des tensions religieuses dans ce pays à majorité musulmane.

Le gouvernement fédéral interdit aux non-musulmans de traduire Dieu par Allah dans leur littérature et l'ensemble de leurs écrits, expliquant que cet usage pourrait perturber les musulmans.

Les congrégations chrétiennes estiment, elles, que cette interdiction est anticonstitutionnelle, arguant que le mot "Allah" est antérieur à l'Islam.

La Haute Cour de Malaisie a rejeté un appel par "The Herald", la principale publication de l'Eglise catholique en Malaisie, qui demandait la suspension de cette interdiction en attendant que la justice se prononce sur sa légalité, a déclaré Porres Royan, l'avocat du "Herald".

La Haute Cour doit statuer à partir du 7 juillet sur le premier appel interjeté par le "Herald" sur cette interdiction remontant à 2007.

Royan a expliqué que le tribunal a décidé jeudi que la suspension de cette interdiction contreviendrait aux lois de certains Etats de la fédération imposant une interdiction similaire.
"Je ne veux pas considérer cela comme un échec (...) La Haute Cour devra décider au bout du compte", a déclaré le directeur de la rédaction du "Herald", Lawrence Andrew.

L'interdiction porte l'édition en malais du "Herald" qui est lue essentiellement par les tribus indigènes convertis à la Chrétienté il y a des décennies. Les éditions en mandarin, anglais et tamoul n'utilisent pas le mot "Allah".

Quelque 60% des 27 millions de Malaisiens sont musulmans malais. Un tiers de la population est d'origine chinoise ou indienne et nombreux sont ceux parmi ces deux minorités qui sont de confession chrétienne.

AP

mercredi 27 mai 2009

L'ISESCO condamne l'offense au Prophète Sidna Mohammed dans une émission télévisée israélienne

L'Organisation islamique pour l'Education, les Sciences et la la Culture (ISESCO) a condamné vigoureusement l'offense au Prophète Sidna Mohammed, prière et paix sur lui, dans une émission récente de la chaîne 10 de la télévision israélienne.

Dans un communiqué publié vendredi, l’ISESCO considère les faits et gestes attentatoires à la personne du Prophète, lors de cette émission, comme "une nouvelle preuve du racisme de l’entité sioniste ayant un registre lourd en crimes et violations du droit international et des valeurs religieuses et morales"

.La chaîne 10 de la télévision israélienne, avait auparavant porté atteinte au Prophète Jésus Christ et sa Mère la vierge Marie, paix soit sur eux, rappelle l’ISESCO, qualifiant cet acte d’"atteinte abjecte qui ne saurait émaner que de criminels dépourvus de conscience morale et de valeurs humaines".

De même, l’SESCO appelle la communauté internationale à condamner les atteintes et actes attentatoires à l’égard du Prophète et des symboles sacrés des musulmans et des chrétiens.

MAP

Le dalaï lama sera reçu en citoyen d'honneur par la ville de Paris

Bertrand Delanoë doit recevoir le dalaï lama pour lui signifier officiellement son titre de citoyen d'honneur de la capitale, mais "aucune date" n'a été fixée, a-t-on appris mardi auprès de la mairie de Paris.

Le porte-parole du maire de Paris Laurent Fary a refusé de confirmer que la cérémonie se déroulerait le 7 juin, le jour des élections européennes, comme l'affirme RTL. "Aucune date n'est fixée à ce stade", a-t-il fait savoir à l'Associated Press.

Le secrétaire de la représentation du dalaï lama en France, Wangpo Bashi, a confirmé la prochaine rencontre à l'AP. "Je pense que cela va avoir lieu", a-t-il indiqué, tout en refusant de livrer davantage de détails sur la cérémonie organisée par la mairie de Paris.

Le dalaï lama assistera à une conférence publique le 7 à Bercy sur le thème éthique et société, a précisé sa représentation à Paris.

Selon RTL, le chef religieux des bouddhistes tibétains en exil a confirmé sa présence pour participer à une "petite cérémonie, moins ambitieuse que prévue". Interrogés sur cette réception, les services de l'Elysée n'ont pas souhaité faire de commentaire.

Le conseil de Paris avait décerné le titre de citoyen d'honneur au leader spirituel tibétain le 21 avril 2008, ce que Pékin avait à l'époque qualifié de "nouvelle insulte" faite aux Chinois.

Après de longs mois de tensions au sujet de la situation au Tibet, Pékin et Paris ont renoué des relations plus cordiales au mois d'avril. Les présidents français Nicolas Sarkozy et chinois Hu Jintao se sont rencontrés à Londres en marge du G-20.

Interrogé sur la venue du dalaï lama à Paris, le ministère des Affaires étrangères a déclaré mardi qu'"il s'agit d'une initiative qui a été prise par la ville de Paris, en toute indépendance". "Nous avons des relations solides avec la Chine (...) La visite ne doit pas avoir un impact sur ces relations", a ajouté le porte-parole adjoint du quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux. "Aucune rencontre n'est prévue" avec des responsables des Affaires étrangères, "aucune demande n'a été faite" en ce sens, a-t-il insisté.

AP

mardi 26 mai 2009

Les Belges craignent la guerre des religions

Plus de six citoyens sur dix redoutent une tension accrue avec l'Islam. Fort sentiment d'insécurité religieuse. Les convictions peuvent être critiquées. Dans le respect.

Le sentiment d'insécurité religieuse a gagné l'esprit de plus de 6 citoyens sur 10 en Belgique. C'est l'un des principaux constats de notre sondage sur l'attitude des Belges face aux religions... Un pessimisme qui tranche avec l'attitude globalement modérée face au phénomène religieux : la majorité se prononce pour une critique respectueuse des religions et tolère (même quand ils sont athées) la présence manifeste de signes religieux dans l'espace public...

Un regard critique apaisé. Près de 6 citoyens sur 10 admettent la critique envers les religions. A condition de « respecter absolument les convictions des croyants », ce qui limite nettement le champ du possible. Près de 40 % affichent une position moins mitigée : 23 % « sacralisent » carrément le religieux, refusant toute forme de critique (deux fois moins qu'en France) et 16 % revendiquent une attitude résolument critique (près de trois fois plus qu'en France !).

Eric de Beukelaer, le porte-parole francophone des évêques de Belgique, affirme que ces résultats lui font plutôt plaisir. « Si toutes les religions sont critiquables, il y a en effet une limite, une sorte de ligne rouge à ne pas franchir, entre le fait de critiquer et de blesser quelqu'un dans ses convictions. Au-delà de la loi, cela doit être une sorte de déontologie, que les Belges possèdent d'ailleurs. »

Son de cloche pas radicalement différent du côté du Centre d'action laïque (CAL) et de son président, Philippe Grollet. « Seuls 23 % des Belges estiment que l'on ne peut pas critiquer les religions. Cela dit, c'est 23 % de trop ! Toutes les idées sont critiquables... ou alors on considère qu'elles se valent toutes, et il n'y a plus de débat. Simplement, pas question de traîner les gens dans la boue. »

« Raisonnable, l'opinion majoritaire des Belges est le résultat de l'histoire d'un Etat apaisé sur le front religieux, relève Abdelmajid Mhauchi, militant du Collectif Présence musulmane. La guerre entre catholiques et laïcards remonte au siècle dernier. Le pays a intégré le principe de liberté de conscience. En tant que musulman, le fait que l'islam soit l'objet de critiques ne me gêne pas. La discorde est un art, aux yeux de l'islam. C'est la moquerie, la provocation que je réprouve, cette manière de construire la haine de l'autre. »

Des signes religieux tolérés. Près de 6 citoyens sur 10 acceptent l'intrusion des signes religieux dans l'espace public. Ceux qui plaident le confinement des manifestations extérieures d'appartenance religieuse sont minoritaires (36 %), mais proportionnellement plus nombreux à Bruxelles (45 %) qu'en Flandre ou en Wallonie (35 %). « Ici aussi, intervient Eric de Beukelaer, le bon sens triomphe. La séparation entre l'Eglise et l'Etat est claire en Belgique, mais notre laïcité permet à chacun de conserver ses opinions et de les exprimer dans les limites du bon sens. Et c'est très bien ainsi. »

Pour Philippe Grollet, l'intitulé de la question aurait gagné à être affiné. « S'agissant des signes extérieurs de religiosité dans la rue, cela ne me pose pas de problème. En revanche, j'estime que ceux qui incarnent l'autorité publique - magistrats, policiers, enseignants... - doivent être parfaitement neutres ! »

« Il n'y a pas laïcité, mais neutralité de l'Etat, insiste Abdelmajid Mhauchi. On ne peut nier la conviction profonde d'un individu au nom du respect de l'espace public. Mais la neutralité suppose évidemment une équidistance des convictions dans la sphère de l'Etat. La Constitution accorde une liberté d'expression dans la sphère publique et privée. Cette liberté n'est pas absolue : l'expression prosélyte, militante, doit être sanctionnée, mais dans l'esprit d'une neutralité tolérante. »

Une tension croissante. Plus de 6 sondés sur 10 pressentent une intensification des tensions entre chrétiens et musulmans (plus qu'en France)... Les hommes flamands se montrent les plus pessimistes. Une minorité (7 %) estime que les tensions vont baisser : ces optimistes sont proportionnellement plus nombreux à Bruxelles (12 %).Philippe Grollet craint qu'à court terme, l'on assiste à une coalition d'intérêts entre extrémistes de tous bords. Mais avec une perspective d'apaisement, à terme.Le porte-parole des évêques, lui, dit comprendre la crainte de la population. Mais « le piège serait de faire un conflit de religions de ce qui m'apparaît avant tout comme un enjeu géopolitique. Ce qui est inquiétant, c'est le conflit entre l'Occident et une certaine vision politique, théocratique de l'islam ».

« Le pessimisme des Belges est paradoxal, eu égard aux réponses mesurées apportées aux deux premières questions, relève Abdelmajid Mhauchi. On sent bien que l'opinion est sous l'influence de la tension fabriquée par certains intérêts sectaires, tant au sein de l'islam que de la chrétienté. C'est l'effet du prétendu axe du mal et des tensions provoquées par les pouvoirs dictatoriaux en place dans certains Etats musulmans... Une stratégie de tension qui ne reflète absolument pas notre vécu : en Belgique, il n'y a pas de crispation entre les musulmans et les chrétiens. »

Le Soir

L'église de scientologie bientôt dissoute en France?

LePost

C'est le procès des semaines à venir

A partir de ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Paris, comparaissent l’association spirituelle de l’Eglise de scientologie, principal centre parisien de la secte, et sa librairie, ainsi que 7 membres de l'organisation.

Motif des poursuites : exercice illégal de la pharmacie mais surtout escroquerie en bande organisée.

"Le coût pour aller au plus niveau d'endoctrinement dépasse 300 000 euros", accuse Alain Stoffen, ancien adepte, interrogé par Le Progrès. "La scientologie capte toute la fortune des membres".

Les parties civiles : Ils étaient 4 plaignants, 4 anciens adeptes de la Scientologie au départ. Ils ne seront plus que 2 sur le banc des parties civiles ce lundi, explique Le Parisien. A leurs côtés, le Conseil national de l'ordre des pharmaciens.

Les conséquences ? Si la Scientologie est condamnée, elle pourrait être dissoute en France, selon Le Figaro. Une condamnation qui ne concernerait que les entités visées par cette action en justice mais, explique le quotidien, cela "marquerait le début du déclin de l'empire Ron Hubbard dans notre pays".

Des réactions ?

- "Le caractère commercial et lucratif de cette organisation ne fait aucun doute", estime par exemple Georges Fenech, président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), interrogé dans Le Télégramme.

- "Il n'y a pas eu manipulation mentale", estime pour sa part Me Thierry Maisonneuve, avocat de l'église de scientologie. "Je discuterai pied à pied afin de le démontrer", explique-t-il sur 20minutes.fr.

dimanche 24 mai 2009

Sondage: Quel est votre religion ?

Bonjour cher visiteurs, je fais un petit sondage pour savoir quelle religion est la plus populaire des gens qui visitent mon blog. VOTEZ EN GRAND NOMBRE
merci

La Scientologie risque la dissolution en France


Même à Montréal, l'église de scientologie dénombre des détracteurs. En février, des manifestants ont fait savoir qu'ils s'y opposaient.
Photo: Laetitia Deconinck
La très controversée Eglise de Scientologie, considérée en France comme une secte, est de nouveau jugée à partir de lundi à Paris, afin d'y répondre d'escroquerie mais, cette fois, ses structures françaises pourraient bel et bien être dissoutes.

Accusée de pratiquer une «déstabilisation mentale» sous couvert d'accession au bonheur, l'Eglise de Scientologie a eu de nombreux démêlés avec la justice en France, où elle compte des milliers d'adeptes. En 1995, la première association française de Scientologie avait été liquidée pour n'avoir pas payé ses impôts au fisc, qui lui refusait le statut d'Eglise. En 2003, la cour d'appel de Paris avait cependant relaxé l'association du chef d'escroquerie, ne la condamnant que pour une histoire de fichiers informatiques. Mais pour ce second procès en tant que personne morale, elle risque la dissolution, au regard du Code pénal.

Outre l'Association spirituelle de Scientologie (ASES-CC - Celebrity Centre) et sa librairie parisienne, le juge Jean-Christophe Hullin a renvoyé en correctionnelle sept scientologues, dont Alain Rosenberg, directeur général de ce centre.

Ils sont poursuivis pour «escroquerie en bande organisée» et/ou «exercice illégal de la pharmacie», l'association ayant distribué à ses adhérents des vitamines et des traitements relevant du monopole pharmaceutique.

La Scientologie vise pourtant la relaxe. «Nous allons discuter pied à pied afin de démontrer qu'il n'y a pas eu de manipulation mentale», explique son avocat, Me Patrick Maisonneuve.

En 1997, plusieurs de ses membres avaient déjà été condamnés pour escroquerie et homicide involontaire, après le suicide d'un adepte, puis à nouveau en 1999 pour escroquerie.

L'affaire, qui sera jugée jusqu'au 10 juin, a débuté par une nouvelle plainte pour escroquerie, fin 1998. Abordée par des scientologues pour un test de personnalité gratuit, une femme avait fini par dépenser 20.000 euros pour des cours «de communication et de réparation de vie», l'achat de livres, de médicaments et d'un «électromètre», un appareil électrique censé mesurer la «charge mentale» présente chez les patients.

Une autre plaignante affirme avoir été contrainte par son employeur scientologue à passer un test de personnalité, puis à suivre des cours. Elle a fini par être licenciée.

Dans son ordonnance, le magistrat français stigmatise le «harcèlement» et les «pressions» qu'ont subis les victimes, toutes choisies pour leur vulnérabilité.
À ses yeux, le centre de Scientologie, sous couvert «d'identifier et de résoudre (les) difficultés psychologiques prétendues ou de favoriser l'épanouissement personnel» des plaignants a eu «pour seul but de capter leur fortune» en «exerçant une emprise psychologique» sur eux.

Fondée aux États-Unis en 1954 par Ron Hubbard (1911-1986), un auteur de science-fiction, la Scientologie revendique «des millions de membres et 6.000 églises» dans 159 pays.

Considérée comme une religion aux États-Unis depuis 1973, elle fonde son action sur la «dianétique», une «science de la santé mentale» selon Hubbard, qui permettrait d'accéder au bonheur en se purifiant des éléments mentaux négatifs.

Elle rencontre les mêmes difficultés en Allemagne mais a cependant réussi à se voir reconnaître le statut d'association religieuse dans nombre de pays, dont le Japon et le Canada.

Pope2you.net : le Vatican veut motiver les jeunes croyants sur Internet

Le Point.fr

Le pape Benoît XVI a demandé mercredi 20 mai aux croyants, en particulier aux jeunes, d'exprimer leur foi sur Internet et a encouragé les internautes à promouvoir une "culture de respect".

"Jeunes en particulier, j'en appelle à vous : portez témoignage de votre foi par le monde numérique !", a demandé Benoît XVI dans un "appel" en anglais lancé à la fin de l'audience générale, place Saint-Pierre, à l'occasion de la Journée mondiale des communications sociales célébrée dimanche par l'Église. Le pape a aussi "invité" ceux qui utilisent les nouvelles technologies de communication, spécialement les jeunes, à le faire "d'une manière positive" et à mettre à profit "le grand potentiel de ces techniques pour construire des liens d'amitié et de solidarité qui puissent contribuer à rendre le monde meilleur".

"Promouvoir une culture de respect"

Relevant que ces nouvelles technologies ont entraîné des "changements fondamentaux" dans la façon dont les informations sont diffusées et dans la manière de communiquer, le pape a souhaité "encourager" les internautes "à être attentifs à maintenir et promouvoir une culture de respect, de dialogue et d'amitié authentique où les valeurs de la vérité, de l'harmonie et de la compréhension mutuelle puissent s'épanouir". Dans le cadre de cette journée, promue par le concile Vatican II en 1963 pour sensibiliser les chrétiens aux problématiques de la communication, le Vatican, déjà présent sur le site de partage YouTube, a lancé jeudi un nouveau site Internet destiné aux jeunes.

"Du pape à toi"

Mis au point sous l'égide du Conseil pontifical pour les communications sociales (CPCS), le site www.pope2you.net ("du pape à toi") est notamment connecté au réseau social Facebook ou à la chaîne H2O News. Le message du pape pour cette journée des communications sera expliqué en cinq langues (italien, français, espagnol, anglais et allemand). À travers le lien Facebook, le site permettra d'envoyer des cartes postales virtuelles de Benoît XVI à des jeunes, accompagnées d'un message du pape.

Sur "Wikicath", ils trouveront, sous une forme similaire à celle de Wikipedia, le message de cette 43e journée consacrée aux nouvelles technologies. Une application de la chaîne d'information H2Onews téléchargeable sur le téléphone portable iPhone sera aussi à leur disposition, tout comme un lien vers la chaîne du Vatican sur le site Internet YouTube, lancée le 23 janvier. Ce site, spécialement créé pour la journée, "n'est pas appelé à perdurer pour le moment. Il faut voir quelle sera la réponse des jeunes", a précisé Mgr Claudio Maria Celli, président du CPCS, cité par la Conférence des évêques italiens.

samedi 23 mai 2009

Un prêtre polonais publie un guide sur la sexualité


Pologne - Un prêtre a publié un guide sur le sexe, conseillant aux couples une vie amoureuse pimentée et fantaisiste.

Le livre du Père Ksawery Knotz, intitulé Le sexe comme vous ne l'imaginez pas : pour les couples mariés qui aiment Dieu, est décrit comme un Kama Sutra catholique. Le prêtre franciscain raconte en détails comment les couples mariés peuvent pimenter leur vie sexuelle. D'après lui, "Tout acte, une caresse ou une position sexuelle, qui vise le plaisir est permis et conseillé par Dieu. [...] Le sexe dans le mariage ne doit pas être ennuyeux, mais coquin, surprenant et plein de fantaisie."
Certains Polonais mettent en doute la possibilité qu'une personne, ayant fait vœu de chasteté et vivant dans un monastère, puisse écrire un tel livre. Cependant, le guide, qui a le soutien de l'église catholique polonaise, est un succès et va être réimprimé.

Psychanalyse, religion et franc-maçonnerie

L'émission Et dieu dans tout ça ? du dimanche 24 mai 2009 (de 11h à 12h) sur la RTBF La Première (radio) verra sa 1re partie consacrée au sujet Psychanalyse, religion et franc-maçonnerie.

L'émission est ainsi présentée : On croyait le religieux en perte de vitesse et voici qu’il faut bien admettre l’évidence : contre toute attente il tient bon. Et l’Occident - pourtant historiquement la première civilisation du monde à avoir tenté de se débarrasser de la tutelle du Grand Barbu - semble s’être remise à "croire", à fabriquer les dieux qu’on croyait endormis ou même définitivement partis. C’est que le religieux est peut-être encore plus complexe que ce qu’on ne le pensait. En tout cas, c’est le constat que font de très nombreux observateurs: sociologues, politologues, ethnologues, psychologues sans même parler des théologiens et des philosophes. Des bataillons entiers de chercheurs ne cessent de reformuler de nouvelles hypothèses pour tenter de coller à une réalité qui, de son côté, accélère. Et parmi les disciplines qui ont quelque chose à dire sur le religieux il y a bien entendu la bonne vieille psychanalyse.

Avec :

Jean-Bernard Paturet, professeur à l'université de Montpellier et auteur de Incroyables religions - une lecture psychanalytique du phénomène religieux (Editions du Cerf);

Willy Szafran, psychiatre et psychanalyste, professeur émérite de psychiatrie et de psychologie médicale à la VUB et auteur Freud et l'identité juive (Cortext);

Jacques Demoulin, ancien responsable d’une oge du Grand Orient de Belgique et co-auteur de La Franc-Maçonnerie au risque de la psychanalyse (éditions Que?).

L'émission sera rediffusée le même jour de 23h15 à 24h.

Source : hiram.be

vendredi 22 mai 2009

Mon mari impose à tous les enfants sa propre religion

Par Islam Info

Je vis dans un couple mixte, mais mon mari impose à tous les enfants sa propre religion alors qu'au début, il avait promis non seulement qu'il serait musulman et que nos enfants, naturellement, seraient musulmans.

Vous abordez là un sujet très sensible tant les intérêts en jeu sont complexes et ambivalents.

Je n'aborderai pas l'aspect religieux qui a été suffisamment étayé dans le N° 0166 d'Islam Infos du mercredi 7 au mardi 13 janvier 2009 ainsi que les aspects sociologiques qui, nécessitent une autre, approche. Ce que je voudrais te dire c'est que dans un couple mixte, chacun vit avec ses propres réalités (socioculturelles et religieuses) fruit de son éducation. Pourquoi donc l'un ou l'autre renoncerait-il à ses réalités au profit d'un objet d'amour étant entendu que, cela peut entraîner son rejet du cercle familial et pire, être vécu comme une trahison vis-à-vis de ses convictions religieuses.

Dès lors, que faire faire pour avoir cet objet d'amour convoité tout en étant en harmonie avec ses propres réalités ? C'est dans cette ambiance de sentiments ambivalents voire contradictoires que le genre de promesse que vous avez eu est tenue.

Une fois le mariage concrétisé, vous découvrez les autres facettes de l'autre. Ceci est une réaction tout à fait normale car, une fois l'objectif atteint, la phase fusionnelle supposée cède la place à l'instinct de survie où chacun se démarque de l'autre pour s'affirmer en tant que tel avec ses différences.

Chère sœur, permet moi de te poser ces questions car, de tes réponses tu trouveras certainement la solution à tes préoccupations. Es-tu prête à renoncer à ton DIEU pour un autre « DIEU » et ce, à cause de l'amour que tu voues à quelqu'un ?

Si tu es vraiment convaincue que tu es sur le droit chemin, es-tu prête à laisser tes enfants adhérer à une autre religion ? Je ne suis pas islamologue mais, je pense que c'est pour éviter toutes ces situations que DIEU le créateur interdit le mariage entre une musulmane et un non musulman.

Salam aléïkoum
Par RaÏssa Fanny
confidencesislaminfo@yahoo.fr

Rapport accablant pour les institutions catholiques d'Irlande

Des prêtres et moines ont battu et violé des enfants pendant plusieurs décennies dans nombre d'institutions catholiques d'Irlande, apprend-on dans un rapport rendu public mercredi.

Les orphelinats et les écoles techniques, dans l'Irlande du XXe siècle, ont été des lieux de peur, d'abandon et de violences sexuelles, ajoutent les auteurs de ce rapport, élaboré par une commission d'enquête créée par le gouvernement de Dublin en 2000.

"Un climat de peur, créé par des sanctions omniprésentes, excessives et arbitraires, s'est propagé à la majeure partie des institutions, en tout cas à toutes les institutions de garçons", écrivent-ils. "Les enfants vivaient dans un climat de terreur quotidien, en se demandant d'où viendraient les prochains coups."

Ce rapport, qui compte cinq volumes, est le fruit de neuf années d'enquête sur des institutions qui ont aujourd'hui fermé leurs portes et ont accueilli des enfants des années 1930 à 1990. Il pointe du doigt la déférence qui était celle du ministère de l'Education envers les ordres religieux et son incapacité à faire cesser les violences infligées aux enfants.

Pour mettre au point son rapport, la commission d'enquête a interrogé 1.090 hommes et femmes qui ont été hébergés dans 216 institutions, dont des foyers pour enfants, des hôpitaux et des écoles.

Tom Sweeney, qui a passé cinq années dans des écoles techniques, dont deux dans une où, selon le rapport, les violences sexuelles étaient un "problème chronique", a déclaré aux auteurs que l'école technique d'Artane continuait de hanter la mémoire de ses anciens pensionnaires.

"Ceux qui sont passés par Artane ne sont jamais devenus des personnes heureuses et, malheureusement, il y a eu pas mal de suicides. Beaucoup d'autres ont fini dans des hôpitaux(...)."

"Vous n'oubliez pas Artane, jamais", résume ce témoin.

Padraic Halpin et Carmel Crimmins, version française Eric Faye

Source : http://fr.reuters.com/

jeudi 21 mai 2009

LE PUNK BOUDDHISME, UNE NOUVELLE RELIGION

Si vous faites un tour du côté de New York et Los Angeles vous tomberez surement sur des punks bouddhistes. C’est la nouvelle mode aux Etats-Unis pour les punks, qui échangent des « No futur » contre une réincarnation.

A melty.fr on vous parle vraiment de tout ! Pour vous le prouver je vous conseille d’aller voir notre zapping d’hier soir, très diversifié. Cette fois-ci je vous emmène dans le domaine des religions. Après avoir parlé des chrétiens avec le Pape de retour en Terre Sainte, je vais vous parler du bouddhisme. Mais pas le bouddhisme zen et paisible que l’on connait tous, non non le Punk bouddhisme, qui n’a pas le Dalaï-lama comme guide spirituel mais Noah Levine.

Oui on va loin dans l’information à melty.fr. Mais alors qui est cet homme au crâne rasé et au corps recouvert de tatouages de sa nouvelle religion, qui est loin de ressembler aux moines ? Noah Levine, est le fondateur de « Against the Stream Buddhist Meditation Society » et du courant « Dharma Punx », nom tiré de son roman autobiographique dans lequel il nous raconte ses problèmes. Ce livre est aussi la bible du mouvement. L’alcool, l’héroïne et le crack, il a tout connu. Un jour, il rencontre le bouddhisme et sa vie change radicalement. Un peu comme Amy Winehouse qui découvre le chant bouddhisme.

Noah Levine et ses étudiants pratiquent une incarnation unique du bouddhisme, en rajoutant un punk rock contestataire. Noah pense en effet que, « la contestation ethnique est une partie des enseignements de Bouddha ». Mais il rajoute que « la base du punk rock c’est l'insatisfaction, tout en reconnaissant la cupidité, la haine et l'illusion et se rebeller contre le sexisme, le racisme, la corruption politique et la guerre ». Bref, en gros si vous êtes punk, mais que vous avez décidé que votre rébellions se fera de l’intérieure et bien vous faite partie du Punk Bouddhisme. A melty.fr on en profite pour vous conseiller d’écouter le groupe post-punk Asyl.

Crédits photos : Ringo H.W. Chiu, DR

Sources : novaplanet.com latimes.com

L'Irlande se prépare à la publication d'un rapport sur la maltraitance des enfants dans les institutions catholiques

L'Irlande se préparait à entendre mercredi les conclusions d'une enquête sur les mauvais traitements infligés pendant 40 ans aux enfants les plus vulnérables de la société dans des établissements catholiques chargées de leur éducation.

La Commission qui rend mercredi un épais rapport de plus de 2.000 pages a passé neuf ans à enquêter au sujet des milliers de plaintes sur les orphelinats, maisons de redressement et autres institutions spécialisées, gérées par l'église catholique pour ces enfants dont personne ne voulait.

De 1936 à la moitié des années 90, plus de 35.000 enfants ont été enfermés dans ces établissements, la plupart en raison de comportements asociaux en milieu scolaire ou de petite délinquance.

La Commission a entendu plus d'un millier de témoignages de victimes de ces mauvais traitements, travail forcé, maltraitance physique et mentale, violences sexuelles...

La plupart de ces établissements dirigés par des ordres religieux ont fermé dans les années 70. La scolarisation y cessait à l'âge de 12 ans, mais les enfants travaillaient ensuite dans des fermes, blanchisseries et autres, sans salaire, pour le compte de leur institution.

Il aura fallu la mobilisation de quelques pionniers dans les années 90 pour ouvrir la voie à cette enquête, dans un pays profondément catholique où s'en prendre à l'institution religieuse resta longtemps tabou. Un première grande affaire de pédophilie de prêtres, en 1994, a fait chuter le gouvernement. Et en 1999, le Premier ministre Bertie Ahern avait fait des excuses, pour l'échec de l'Etat à protéger les enfants dans ces établissements.

Une Commission a déjà versé près de 65.000 euros de dommages et intérêts à 12.000 victimes de ces abus.

Source: AP

mercredi 20 mai 2009

-La résurrection du christ


Felippe Pazzini-

Source: http.novusordoseclorum.discutforum.com

mardi 19 mai 2009

Kate Moss se convertirait au Bouddhiste

Closer.fr


Pour palier à la superficialité de son métier de mannequin, pour déstresser après des séances de shooting et de shopping intenses, Kate Moss aurait trouvé la solution en se convertissant au Bouddhisme.

Une source proche du top raconte aujourd'hui dans le Daily Mirror que : "Kate est à fond dans la religion Bouddhiste. Elle s'est offert une immense statue de Bouddha pour la placer au milieu de son salon".

La Brindille cherche dans cet élan spirituel un bon moyen pour "déstresser, méditer et apprendre toutes les facettes du Bouddhisme. Elle trouve ça très relaxant". Alors, fini l'alcool, le rock et les soirées au pub du coin jusqu'au bout de la nuit ?

Ankara: 30.000 personnes manifestent contre les arrestations de personnes accusées de coup d'Etat

Au moins 30.000 personnes ont manifesté à Ankara contre les arrestations de professeurs d'universités et de laïcs, accusés de fomenter un coup d'Etat contre le gouvernement islamiste, ont expliqué les autorités turques dimanche.

Les protestataires brandissaient des drapeaux turcs et des affiches à l'effigie de Mustafa Kemal Ataturk, le père de la Turquie moderne et de la République laïque, qu'il a instaurées en 1923. Ils chantaient "Nous sommes les soldats d'Ataturk!". Les manifestants devaient finir leur marche au mausolée d'Ataturk.
Les autorités ont inculpé plus de 200 personnes de complot contre le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. AP


Source : ap.org

lundi 18 mai 2009

Le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse au tribunal - Bouddha et Mahomet à l'école de Jésus ?

Après plusieurs mois de manifestations publiques, le cours est à la première étape d'un processus judiciaire qui pourrait être long

Est-ce que le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse, qui remplace depuis septembre le régime d'option entre l'enseignement moral et l'enseignement religieux catholique ou protestant, peut causer un préjudice grave à des enfants en les exposant à des croyances différentes de celles qui prévalent dans leur famille? Voilà comment on pourrait résumer l'essence de la cause qui se trouvait cette semaine devant le tribunal de Drummondville.

Quelque 2000 parents ont demandé que leurs enfants soient exemptés du cours d'éthique et culture religieuse (ECR) depuis son implantation l'automne dernier. À ce jour, aucune commission scolaire n'y a consenti. Cause-type, une mère de deux enfants, de six ans et 16 ans, a porté ce refus de la commission scolaire Des Chênes devant les tribunaux.

Les détracteurs du cours d'ECR invoquent l'article 222 de la Loi sur l'instruction publique pour exiger une exemption du cours. Cet article stipule que, «pour des raisons humanitaires ou pour éviter un préjudice grave à un élève, la commission scolaire peut, sur demande motivée des parents d'un élève, d'un élève majeur ou d'un directeur d'école, l'exempter de l'application d'une disposition du régime pédagogique».

Pour justifier le préjudice, les avocats de la mère soutiennent que le cours présente un caractère «polythéiste, relativiste et [qu'il] fait la promotion d'un pluralisme normatif», explique un des avocats des opposants au cours, Me Jean-Pierre Belisle, ancien député libéral au Québec et candidat conservateur aux dernières élections fédérales.

«C'est l'autorité parentale qui est le fondement dans ce dossier. Nous n'acceptons pas que, dans une société démocratique, quiconque vienne poser des questions sur les croyances fondamentales des gens», fait valoir Me Belisle.

Celui-ci souligne l'absence de balises relativement à l'application du mécanisme d'exemption, notant par exemple qu'aucun formulaire de demande n'est disponible, pas plus que de marche à suivre quant aux absences motivées par les parents. C'est ainsi que la commission scolaire Val-des-Cerfs a tenté de renvoyer des élèves en raison de leurs nombreuses absences au cours d'ECR (une contestation de cette décision devrait d'ailleurs être entendue par le même juge sous peu), tandis que la commission scolaire des Chênes n'a pas voulu suivre cette voie, fait observer M. Belisle.

Selon les procureurs du gouvernement, qui agissent comme intervenants dans cette cause, les demandes d'exemption «nécessitent une démonstration individualisée et de nature exceptionnelle d'un préjudice grave».

Dans son argumentation écrite, le ministère de la Justice rappelle par ailleurs que le programme d'ECR ne vise «aucune forme d'endoctrinement ou prosélytisme à l'égard de quelque religion que ce soit, laissant aux parents le rôle de transmettre des convictions religieuses à leurs enfants».

Coup de théâtre: le Vatican s'en mêle!

Les prises de position de l'Assemblée des évêques du Québec (AEQ) ont par ailleurs été produites devant la cour. Elles tendent à décourager les exemptions, du moins d'une façon systématique. Dans une lettre envoyée au printemps 2008 à la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne, Mgr Martin Veillette faisait part de commentaires sur le contenu du cours au nom de l'AEQ. «Nous sommes conscients qu'il faut un motif très sérieux pour justifier l'exemption d'un programme scolaire. Le motif le plus grave serait sans doute la violation de la liberté de conscience [...] Le programme en lui-même ne nous semble pas prêter flanc à une telle contestation a priori», explique Mgr Veillette, qui laisse néanmoins une porte ouverte à une contestation a posteriori, sur la base de l'expérience.

Coup de théâtre au tribunal, pendant le témoignage d'un expert du gouvernement, les avocats des plaignants ont sorti de leur chapeau une lettre circulaire de la Congrégation pour l'éducation catholique (qu'avait déjà dirigée l'actuel pape avant d'être nommé) encore toute fraîche, datée du 5 mai 2009, qui adopte un point de vue plus tranché sur le sujet. Celle-ci n'a cependant pas été admise en preuve parce qu'elle était trop récente.

Le préfet de la Congrégation pour l'éducation catholique, Mgr Zenon Grocholewski, y tient des propos qui paraissent s'appliquer au nouveau cours, bien qu'ils ne fassent pas référence nommément au Québec. «Si l'enseignement religieux se limite à une exposition des différentes religions de manière comparative et "neutre", cela peut être source de confusion, ou inciter au relativisme ou à l'indifférentisme», écrit Mgr Grocholewski.

Les procureurs souhaitaient ainsi soutenir les prétentions de la mère qui invoque le préjudice fait à son enfant en s'appuyant sur les écrits des hautes autorités de l'Église.

Constitutionnel?

Au-delà de ce débat surréel qui fait intervenir le Vatican dans un tribunal de Drummondville, l'autre angle de contestation juridique possible pourrait s'avérer celui des chartes des droits. L'article 3 de la Charte québécoise garantit la liberté de conscience et de religion (tant aux parents qu'aux enfants) et l'article 41 garantit aux parents le droit «d'assurer l'éducation religieuse et morale de leurs enfants, conformément à leurs convictions».

Or, dans un avis produit l'automne dernier sur la conformité du cours en regard avec la Charte québécoise, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse conclut que les bases d'une contestation du cours dans son ensemble sont très ténues, voire inexistantes.

«On considère que le simple fait d'exposer les enfants à des idées qui pourraient être contraires à celles de leurs parents ne porte pas en soi atteinte aux droits», explique en entrevue au Devoir l'auteur de l'avis, le chercheur Paul Eid de la CDPDJ.

De la manière dont le programme a été conçu, il «évite le piège de l'endoctrinement». «Si on regarde le programme sur papier, les rédacteurs ont fait un beau travail. [...] De notre point de vue, il est clair qu'une contestation en vertu de la Charte est vouée à l'échec, dans la mesure où le programme en lui-même ne comporte pas de biais discriminatoire», indique M. Eid.

Aux yeux de la CDPDJ, des plaintes pourraient néanmoins être reçues dans un cas spécifique, s'il s'avérait que l'enseignement a été mal dispensé de façon à dénigrer une religion en particulier, l'absence de croyance religieuse ou la croyance religieuse en tant que telle. Mais là encore, l'exemption ne serait pas considérée par la CDPDJ comme une mesure corrective appropriée, puisqu'elle ne toucherait qu'un élève et non l'ensemble du groupe.

M. Eid rappelle par ailleurs que l'ancien mode de fonctionnement, soit le choix entre l'enseignement moral et l'enseignement religieux catholique ou protestant, exigeait pour sa part l'emploi d'une clause de dérogation aux Chartes. Cette dérogation permettait en effet de dispenser un enseignement confessionnel spécifique, sans pour autant devoir faire de même pour toutes les religions.

L'ancien fonctionnaire qui a rédigé le programme, Dennis Watters, souligne pour sa part que les enfants étaient déjà exposés à certains éléments d'autres religions avant l'implantation du cours d'éthique et culture religieuse: depuis 1996 pour ceux qui recevaient l'enseignement catholique et depuis 1985 pour ceux qui recevaient une éducation protestante. «Dès la première année, les petits enfants entendaient parler de Bouddha et de Mahomet», indique M. Watters, qui a depuis fait publier un guide sur le cours.

Le juge devait prendre la cause en délibéré hier. Mais une autre cause connexe sera entendue sous peu, soit celle du collège Loyola, qui demande de maintenir un enseignement plus axé sur la tradition catholique.

Parions que les procédures juridiques ne sont pas terminées et qu'il faudra attendre plusieurs années, peut-être jusqu'à un jugement de la Cour suprême, avant de savoir définitivement si le cours d'ECR demeurera obligatoire pour tous.

Source : ledevoir.com

dimanche 17 mai 2009

Interview de Wafa Sultan


Née en Syrie, Wafa Sultan s’est installée aux Etats-Unis en 1989. Agée de 48 ans, cette psychologue est une Américaine musulmane aux idées modérées. Elle est devenue célèbre en février 2006 lors de sa participation à un débat sur Al-Jazeera, traduit et diffusé par MEMRI. Elle y décrivait le clash entre « la civilisation et le retard » du monde musulman. Selon Time Magazine (avril 2006), elle est l’une des 100 personnes les plus influentes, dont « le pouvoir, le talent et l’exemple moral transforment le monde ». Elle a accordé une interview à GIN le 13 novembre 2007, à Paris.
Guysen : Qu’entendez-vous par clash entre « la civilisation et le retard », la démocratie et la rationalité, la liberté et l’oppression ?

Wafa Sultan : Le retard signifie vivre au Moyen-âge alors qu’on vit en réalité au XXIe siècle.

Comment expliquez-vous que les gens sont emprisonnés dans cette période ancienne ?
-Parce que les gens ont conservé les mentalités du Moyen-âge. Vous ne faîtes pas cela quand vous vivez au XXIe siècle. Il vous faut changer votre système de croyances, votre pensée et vos idées afin de les adapter à votre époque.
Pour vous, ce retard est constitué de la barbarie, du fait que la femme est traitée comme une bête, de l’ignorance massive parmi le monde musulman… Ce sont des conclusions de deux rapports célèbres du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) en 2002 et 2005. Pourquoi le monde musulman est-il dans cette situation grave ?
-Choisissez un pays musulman. N’importe lequel. Qu’y observez-vous ? Rien, si ce n’est ce retard, la pauvreté, la dictature, l’ignorance, la maladie… Pourquoi ? Nos vies dans le monde musulman sont le produit des enseignements islamiques, car nos vies sont ce que sont nos croyances. Vous ne pouvez pas améliorer votre vie tant que vous ne voulez pas améliorer vos croyances. Votre situation résulte de vos comportements qui sont liés à vos croyances. Donc, pour changer votre situation, vous devez changer vos comportements, et donc vos croyances.

C’est difficile de changer ses croyances…
-C’est difficile, mais ce n’est pas impossible. C’est ce que je veux dire à l’Occident. Je vis depuis 17 ans aux Etats-Unis. J’y ai appris que rien n’est impossible.

Vous pensez que l’islam est une religion et une idéologie…
-Bien sûr.

Vous condamnez le lien entre l’islam et la violence, ou plutôt la manière dont certains utilisent l’islam pour tuer…
-Je pense que la religion islamique n’a jamais été mal comprise. Je pense que l’islam est le problème, mais personne n’ose dire cette vérité. Personne ne veut analyser précisément les racines profondes du problème. L’islam n’est pas seulement une religion, mais aussi une idéologie politique. Un musulman qui se veut un vrai musulman doit accepter l’islam à la fois comme religion et comme idéologie politique.

Vous citez certaines phrases du Coran qui comparent les juifs et les chrétiens à des animaux…
-Bien sûr. On nous a fait un lavage de cerveaux dès le plus jeune âge pour que nous croyions en cela. L’islam est composé du Coran et des hadîths. Il y a un célèbre hadîth – un hadîth est une parole du prophète Mahomet – qui dit : « Le jour [de la résurrection] les arbres et les rochers crieront : « Un Juif se cache derrière moi, viens et tue-le ! »

Vous dîtes qu’aucun juif n’a tué quiconque dans un restaurant allemand. Des Palestiniens ont tué dans des restaurants israéliens…
-Seuls les musulmans défendent leur religion, leur enseignement, en tuant, en détruisant les églises et temples, en brûlant les ambassades. Je n’ai jamais entendu dire qu’un juif s’est fait exploser dans un restaurant allemand.

Que proposez-vous ? Adapter le Coran ? Changer le Coran ?
-Je n’ai aucun espoir dans l’islam. Mais j’espère en les musulmans car ce sont des êtres humains comme on en rencontre dans toutes les communautés. Il y a parmi eux des personnes bien ; il y en a de mauvaises. La plupart utilisent leur bon sens. Donc nous pouvons changer leurs mentalités. Je n’ai aucun espoir à l’égard de l’islam car quand une idée est corrompue, on ne peut pas la réformer, mais on peut en changer. Il est possible de changer l’esprit qui croyait en cette idée. On peut remplacer cette idée ou ce système de pensée par un meilleur système de pensée. Vous ne pouvez pas réformer une idée corrompue : elle est corrompue. Jetez-la et remplacez-la par une meilleure idée.

Vous sentez-vous musulmane ou athée ?
-Je ne pratique pas l’islam. Je n’y crois plus. Je ne suis aucune religion. Je me considère culturellement comme musulmane. Ce n’est pas mon choix d’être ou non musulmane. Je suis née et j’ai été élevée dans la religion musulmane. C’est dans ma peau. Je ne peux pas enlever ma peau.

Quelle est votre position à l’égard des juifs et de l’Etat juif ?
-Je crois que les juifs ont le droit de vivre dans leur pays en paix.
Avez-vous rencontré des musulmanes critiques à l’égard de l’islam ou favorables à une réforme de l’islam, Ayaan Hirsi Ali, Irshad Manji, Taslima Nasreen ?
-J’ai rencontré la plupart d’entre elles. Chacune d’entre nous a une approche différente du problème. Le monde doit entendre nos voix, quelles que soient nos approches respectives.

Vous êtes née en Syrie. Qu’est-ce qui vous a fait changer ?
-Je n’ai pas changé en une nuit. Cela m’a pris beaucoup d’années pour devenir ce que je suis aujourd’hui. Par ma nature, j’aime poser des questions et douter afin d’arriver à une conclusion. Je pose toujours des questions. Je n’accepte pas qu’on m’impose quoi que ce soit. C’est mon caractère, et cela a joué un rôle pour que je devienne ce que je suis maintenant. Etre une femme issue d’un background musulman a joué un rôle. Etre mariée à un homme large d’esprit a joué un rôle. Emigrer d’un pays musulman vers les Etats-Unis et y vivre depuis 17 ans ont joué un rôle.

Que pensez-vous de la controverse sur les dessins danois ?
-Je ne suis pas contre eux. Les musulmans ont besoin d’apprendre à écouter les autres, même s’ils n’aiment pas ce qu’on dit d’eux. Il nous faut continuer à critiquer l’islam pour le forcer à être réformé et changé. Je ne sais pas si vous vous souvenez des réactions des musulmans aux propos du pape. Elles étaient moindres que leurs réactions aux dessins. Plus vous agissez, moins les musulmans seront réactifs.

Nous devons être fermes à l’égard des extrémismes, ne pas être lâches, faibles…
-Absolument. L’Occident souffre d’un manque de connaissance sur les réalités des mondes arabe et musulman. L’Occident ne pourra jamais gagner cette guerre tant qu’il ne comprendra pas l’esprit, la mentalité musulmane. Vous avez besoin de vous informer sur l’islam, vous forger votre jugement et le confronter à vos questions sur la religion.

Quels sont vos projets ? Allez-vous écrire un livre ?
-J’ai écrit un livre qui est entre les mains de l’éditeur. J’espère qu’il paraîtra dans deux à trois mois. Ce n’est pas facile de suivre le processus éditorial. C’est un bon livre. Dans sa première partie, il traite de ma vie personnelle. Dans sa seconde, il présente ce que l’Occident doit savoir sur l’islam. Le lecteur pourra lier ma vie personnelle à ce que je dis sur l’islam.

Source : guysen.com

samedi 16 mai 2009

La religion de Bébéar, c'est le voile chez Ikéa

Un petit guide sur la diversité religieuse pour promouvoir la lutte contre les discriminations. Une opération de com' rondement menée par Bébéar et ses copains (Bolloré, Mestrallet, etc...).

IMS Entreprendre pour la Cité est une association d'entreprises sous la présidence de Claude Bébéar , « courageusement » secondé par Vincent Bolloré. « Sa mission est d'aider ces entreprises à bâtir des démarches d'Engagement Sociétal véritablement en phase avec leurs enjeux et les attentes de la société (...) ». La dernière trouvaille en date de l'association pour venir en aide aux entreprises, c'est un « guide pratique » pour « Gérer la diversité religieuse ».
« L'innovation sociale est en marche... »
Les « principes de laïcité et de neutralité ne s'appliquent pas dans le cadre de l'entreprise privée ». Voilà qui explique pourquoi les initiateurs de ce guide affirment : « Nous, on encourage les entreprises à aller au-delà du cadre légal ». On l'aura compris, le volontarisme est de mise. Mais les entreprises font la sourde oreille quand on leur parle de diversité religieuse, apprend-on. « Elles ont peur ! ». Il s'agit donc de prendre les devants, Bébéar est un habitué de la chose, il avait notamment adressé un recueil de 21 propositions au commissaire Sabeg quelques semaines avant la publication de son rapport sur la diversité.« On a travaillé avec des sociologues, on a regardé ce qui se faisait au niveau international. (...) Ce guide est un outil pour créer le dialogue et proposer des pistes d'action. (...) Dans l'immense majorité des cas, les demandes religieuses sont très compatibles avec la vie de l'entreprise. ». Ouf ! Et il n'en fallait pas moins pour affirmer que dans la gestion de la diversité religieuse, Ikéa était en pointe. Par exemple, «Ils ont fait un voile Ikéa ! C'est conforme à la diversité, c'est conforme à la vie de l'entreprise...». Car bien évidemment, la diversité religieuse en entreprise est possible à force de concertation, même si « l'intérêt de l'entreprise doit toujours être la priorité. »

source: http://www.marianne2.fr/La-religion-de-Bebear,-c-est-le-voile-chez-Ikea_a179639.html

Les taliban opposés aux conversions

Les taliban exhortent les musulmans afghans à résister à toute tentative de conversion, après la diffusion par la chaîne Al Djazira d'un reportage montrant des soldats américains disposant de bibles traduites en pachtô et dari, deux langues usuelles du pays. Elle affirme que ces bibles n'ont jamais été distribuées. "L'Emirat islamique (taliban) exhorte fortement les Moujahidine, les érudits et tous les membres de cercles religieux à surveiller de près de telles activités des envahisseurs et croisés et de ne permettre à personne de promulguer et de répandre des religions autres que l'islam dans un pays musulman", peut-on lire dans un communiqué publié sur un site internet taliban.

source: lejdd.fr

vendredi 15 mai 2009

Les reliques du Bouddha historique arrivent en France

AFP

Trois jours de cérémonies vont marquer à partir de vendredi l'arrivée en France de reliques du Bouddha historique Sakyamouni, qui seront installées définitivement dimanche à la Grande Pagode de Vincennes, une première pour un pays occidental. Ces reliques, offertes à la France par le patriarche de Thaïlande, sont confiées à l'Union bouddhiste de France (UBF), qui organise les cérémonies. La France, souligne l'UBF, a été choisie comme patrie des droits de l'Homme, et Paris comme symbole du dynamisme du bouddhisme en Occident.
Vendredi, de 15H00 à 20H00, les reliques seront exposées à l'Institut culturel Huyen Vi de Vitry-sur-Seine, suffisamment vaste pour accueillir 500 moines -dont 50 venus de Thaïlande- et les fidèles. Samedi, elles seront à la mairie de Paris (Salon des tapisseries) de 9H00 à 17H30, au sein d'une exposition d'art bouddhique. Enfin, dimanche, elles seront installées à la Grande Pagode de Vincennes, un des pavillons construits pour l'Exposition coloniale de 1931, qui devient ainsi le haut-lieu spirituel du bouddhisme en France.
Une procession et une cérémonie religieuses sont prévues dans la matinée, suivies d'une "fête du bouddhisme". Les reliques seront alors définitivement installées dans la Grande Pagode, enchâssées dans un stupa (monument funéraire, ndlr) en bronze. L'installation en Occident des reliques, assure l'UBF, a fait l'objet d'une prédiction et symbolise un passage de relais du bouddhisme entre l'Orient et l'Occident. Ces reliques du Bouddha ont été trouvées en Inde au XIXème siècle, lors de l'écroulement d'un stupa, où elles se trouvaient depuis plus de 2.000 ans, appartenant à la famille Sakya, dont faisait partie le Bouddha historique.
Elles avaient alors été confiées à la Thaïlande, seul pays bouddhiste d'Asie n'étant pas colonisé, et installées au temple de la Montagne d'or (Wt Saket) de Bangkok. En l'an bouddhique 2442 (1898), une prédiction d'un grand maître a annoncé que les reliques quitteraient la Thaïlande pour l'Occident 111 ans plus tard, soit en 2009. Les reliques du Bouddha, explique Souli Keochantala, un bouddhiste vivant en France, se présentent sous la forme de billes ou cristaux translucides. Elles ont un pouvoir bénéfique si elles sont placées dans un environnement spirituel favorable. Il se réjouit de l'arrivée en France des reliques "aussi importantes pour nous que Lourdes pour les catholiques, ou la Mecque pour les musulmans".
C'est la première fois que des reliques du Bouddha sont offertes à un pays occidental. Des reliques présentes à Genève avaient été données en 2000 à l'ONU, et non à la Suisse, à l'issue d'une présentation itinérante dans une trentaine de pays qui avait duré 5 ans. Selon l'UBF, le bouddhisme compte en France environ un million de pratiquants et "5 millions de sympathisants". En 2007, une enquête TNS-Sofres avançait le chiffre de 600.000 à 800.000 personnes, aux 3/4 d'origine asiatique, se réclamant du bouddhisme, dont 14% se disant pratiquantes.

La Vierge Marie apparaît dans une poêle à frire


Mexique – Les employés d’un restaurant mexicain affirment avoir vu la Vierge Marie dans leur cuisine.
C’est une cuisinière qui aurait été la première à voir l’apparition de la Vierge dans la poêle à frire. Face à cette apparition, elle se serait mise à pleurer et a refusé de nettoyer l'instrument de cuisine. Depuis, la poêle trône parmi les rosaires et autres offrandes apportés par les visiteurs. En effet, le restaurant reçoit davantage de clients depuis cet événement que les croyants qualifient de "miraculeux".
zigonet.com

jeudi 14 mai 2009

Des religieux modérés s'élèvent contre les taliban au Pakistan

Les chefs religieux modérés pakistanais, longtemps silencieux face à la menace islamiste, se sont engagés en faveur de l'offensive militaire contre les taliban, prévenant que les islamistes pourraient prendre le pouvoir dans le pays.

Dans ce pays de 160 millions d'habitants, la plupart des musulmans sont modérés. Le temps où la majorité silencieuse renâclait à dénoncer la menace talibane semble révolu.
"L'armée doit éliminer les taliban une bonne fois pour toutes", déclare le mufti Sarfraz Naeemi, haut dignitaire de la branche modérée Barelvi, rattachée au sunnisme. "Sinon, ils vont s'emparer de tout le pays, ce qui serait une catastrophe".

Les forces de sécurité pakistanaises ont lancé la semaine dernière une vaste offensive dans la vallée de Swat, au nord-ouest d'Islamabad, pour empêcher la progression des taliban après la volée en éclats du pacte y prévoyant un retour au calme en échange de l'instauration de la charia, la loi islamique.

Les Pakistanais soutiennent à une écrasante majorité cette offensive militaire.
Beaucoup ont été choqués de constater que les taliban, enhardis par l'accord, avaient l'intention d'imposer leur loi à travers le pays. Pour la première fois, les Pakistanais ont entrevu la possibilité que les taliban frappent à leur porte.

Naeemi explique que les Barelvis ont avant tout voulu éviter la confrontation. "Ils veulent monter les gens les uns contre les autres, c'est pour cela que nous avons gardé le silence et subi leur oppression", dit-il. "Nous ne voulons pas la guerre civile, mais, et Dieu m'en préserve, si le gouvernement échoue à les stopper, nous les affronterons nous-mêmes."

RASSEMBLEMENT DIMANCHE À ISLAMABAD

Pour la première fois au Pakistan, des manifestations anti-taliban ont eu lieu.
Les Barelvis ont par ailleurs organisé des rassemblements hostiles aux taliban en plusieurs endroits du pays et attendent quelque 5.000 dignitaires dimanche à Islamabad pour appeler à soutenir les opérations militaires dans la vallée de Swat.

"Nous soutenons les opérations militaires dans la vallée de Swat parce qu'il s'agit d'une bataille pour la survie et la défense du Pakistan", explique Sahibzada Fazal Karim, chef de file du Jamiat-e-ulema-e-Pakistan, le parti islamique modéré à l'origine de la conférence de dimanche.
Ce changement de position n'est pas dénué d'intérêts politiques, selon un analyste.
"Les hommes politiques réalisent que le pays n'a pas d'avenir si les activistes continuent à étendre leur influence", relève Talat Massot, un général à la retraite.

"Le clergé modéré se sent également menacé parce qu'il n'aurait plus aucun rôle à jouer. Donc, chacun considère sa chasse gardée. C'est dans leur propre intérêt aussi bien que dans l'intérêt du pays", a-t-il dit.

La plupart des Pakistanais sont Barelvis, une branche du soufisme, un mouvement mystique de l'islam, qui vénère les saints et leur mausolées disséminés dans le pays. De leur côté, les taliban sont fidèles à l'école de Deobandi, qui prône un retour à un islam pur, et rejettent un islam mystique.

La destruction par les taliban d'un important mausolée dans le nord-ouest du pays a choqué de nombreux Pakistanais.

Source : http://fr.reuters.com/

Ewan McGregor entre en religion

NICOLAS CROUSSE

Aux côtés de Tom Hanks, c'est Ewan McGregor qui fait sensation, en prêtre très cosmétique, dans Anges et démons. Rencontre.

Ewan McGregor, un prêtre sexy qui rappelle le Belmondo de « Léon Morin, prêtre ». TIZIANA FABI/afp.

Cécile de France dans « Sœur Sourire », Jean-Marie Bigard dans « Le missionnaire », et maintenant vous. Les nouveaux ambassadeurs au cinéma de la religion surprennent. Et de fait, on ne vous attendait pas là. En enfilant le costume du prêtre, vous avez à votre tour constaté que l'habit faisait le moine ?

Assurément. Ça change non seulement la perception que vous avez de vous, mais aussi et peut-être surtout la façon dont les gens autour de vous se comportent avec vous. Si vous portez un uniforme de soldat, on vous traitera en soldat. Et si vous apparaissez en prêtre, eh bien on vous approchera avec beaucoup de respect. Hier après-midi, sur une place publique à Rome, il y avait plein de gens et d'animation. Tout à coup, un prêtre apparaît et l'agitation se calme, on s'écarte et on le laisse passer. Et, au fond, personne ne savait rien de cet homme. Sauf qu'il avançait sous ce costume spirituel.

Le Vatican a exprimé son mécontentement par rapport à la sortie d'« Anges et démons ». Ça vous inspire quoi ?

Je n'ai pas encore vu le film à l'heure où je vous parle. Mais j'ai lu le scénario, et je n'ai pas du tout ressenti qu'il y avait là matière à controverse. Si j'avais jugé une seconde que ce serait un sujet ou un traitement anticatholique, je n'aurais pas été de l'aventure. Pour moi, la question est hors sujet. Nous sommes dans une pure fiction.

Le problème serait lié à l'image de Dan Brown, écornée auprès du Vatican depuis « Da Vinci Code ».
Pour moi ce n'est pas un argument. D'autant que les cardinaux qui ont signé la lettre de mécontentement n'ont à ma connaissance pas vu le film. La seule chose qui ressort de façon éclatante, c'est qu'une fois encore, la polémique profite, en termes de publicité, tant au film qu'au Vatican.

Il y a peu, vous avez incarné un prisonnier homo dans le film « I love you Philip Morris ». Ça ne va pas vous réconcilier avec la Vatican…

C'est une love story gay, oui, mais le sujet dominant, c'est l'emprisonnement et le désir d'évasion et de liberté. C'est un film tiré d'une histoire vraie, racontant la rencontre de deux types qui partagent la même cellule en prison et qui vont tomber raide amoureux l'un de l'autre. Quand l'un tentera de s'évader, l'autre s'évadera à son tour… mais juste pour retrouver son mec. Cela dit, deux hommes tombant amoureux en prison, c'est plutôt commode. Ils n'ont rien à foutre de leurs journées, à part s'envoyer en l'air. Il y a programme plus désagréable.
Vous êtes un homme religieux ?

Non. J'ai bien été à l'église avec l'école, pour les grandes occasions, comme Noël mais, pour moi, les grandes fêtes religieuses, c'était surtout des fêtes musicales, avec de grands chœurs, des œuvres comme la Passion, de Bach, ou le Messie, de Haendel. Je ne suis pas antichrétien. Je peux apprécier les belles choses que véhiculent les religions. Comme ce sentiment de confort que procure l'église, quand vous avez la foi.
Vous avez souvent été associé à des films rocks… Est-ce qu'on ne peut pas rapprocher le prêtre de la rock star ? Ce sont deux performeurs ?

Eh bien, quand j'allais à l'église tout gamin, il y avait un prêtre, Sandy Tate, qui était un incroyable performeur. Un des meilleurs acteurs que j'ai jamais vus. Quand il en arrivait à son sermon, balancé d'une voix profonde et très dramatique, c'était un sacré moment. C'est un peu lui qui, sans le savoir, m'a poussé sur scène. Ma grande influence artistique a donc été, oui, religieuse.

Source : lesoir.be

mercredi 13 mai 2009

BENOIT XVI EN JORDANIE - "La religion peut être corrompue"

Le Point.fr

Samedi 9 mai, au deuxième jour de son voyage en Terre sainte, le pape s'est rendu au mont Nebo, à 40 km au sud-ouest d'Amman © ALBERTO PIZZOLI / AFP

Le pape est arrivé samedi au mont Nebo, à 40 km au sud-ouest d'Amman, au deuxième jour de son voyage en Terre sainte. De cette montagne qui culmine à 840 mètres, Benoît XVI a contemplé pendant quelques instants Jérusalem à l'horizon, à l'image de Moïse, selon le récit biblique. C'est du mont Nebo, selon les écritures, que Dieu a montré à Moïse la Terre promise. "Al salam Alaykoum" (Paix soit sur vous), a-t-il ensuite lancé en arabe à la cinquantaine de prêtres présents sur ce site où les premiers chrétiens ont érigé une petite église au IVe siècle et où les vestiges d'une basilique et d'un monastère ont été découverts.

L'importance de l'éducation

Le souverain pontife a ensuite quitté le mont Nebo pour se rendre aux alentours de la ville de Madaba, à 12 km, où il a bénit la première pierre d'une université catholique. "La religion, comme la science et la technologie, comme la philosophie (...) peut être corrompue", a souligné le pape, pour qui "la religion est défigurée quand elle est mise au service de l'ignorance et du préjugé, du mépris, de la violence et des abus". "Dans ce cas, nous ne constatons pas seulement une perversion de la religion mais aussi une corruption de la liberté humaine, une étroitesse et un aveuglement de l'esprit", a-t-il ajouté. Ces paroles prennent une résonance particulière alors que des islamistes radicaux jordaniens, reprenant la polémique surgie après les propos du pape à Ratisbonne, en Allemagne, en 2006, semblant assimiler islam et violence, ont déclaré qu'il n'était pas le bienvenu dans le pays à moins qu'il ne présente des excuses.

Cette perversion de la religion n'est toutefois pas "inévitable", a relevé le pape, pour qui promouvoir l'éducation est exprimer sa "confiance dans le don de la liberté". "Le coeur humain peut être endurci par les conditionnements du milieu environnant, par les intérêts et les passions. Mais toute personne est aussi appelée à la sagesse et à l'intégrité, au choix décisif et fondamental du bien sur le mal, de la vérité sur la malhonnêteté et elle peut être aidée dans cette tâche", notamment par l'éducation, a-t-il plaidé.

mardi 12 mai 2009

Darwin et la religion


-"Tout au long de l'Origine des espèces, Darwin insiste sur les imperfections de structure et de fonction du monde vivant. Il ne cesse de souligner les bizarreries, les solutions étranges qu'un Dieu raisonnable n'aurait jamais utilisées. Et l'un des meilleurs arguments contre la perfection vient de l'extinction des espèces. On peut estimer à plusieurs millions le nombre des espèces animales vivant actuellement. Mais le nombre des espèces qui ont disparu après avoir peuplé la terre à une époque ou une autre doit, d'après un calcul de G.G. Simpson, s'élever à quelques cinq cents millions au moins."(François Jacob / né en 1920 / Le jeu des possibles / 1981
-« Tout le temps que j'étais à bord du Beagle (d'octobre 1836 à janvier 1839) j'étais absolument orthodoxe et je me souviens que plusieurs des officiers, pourtant d'une parfaite orthodoxie, riaient volontiers de moi parce que je citais la Bible comme une autorité sans réplique sur tel ou tel point de morale. Je suppose que c'était la nouveauté de l'argument qui les amusait. Mais à cette époque j'étais progressivement venu à voir que l'Ancien Testament, avec son histoire du monde évidemment fausse, avec la Tour de Babel, l'arc-en-ciel comme un signe etc. etc. et le fait qu'il attribuait à Dieu les sentiments d'un tyran vindicatif, ne méritait pas plus d'être cru que les livres sacrés des Hindous, ou les croyances de n'importe quel barbare. »
-« Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. » (15:6).

-« J'ai peine à croire comment quelqu'un pourrait souhaiter que le Christianisme fût vrai ; car en pareil cas la langue simple de ce texte semble montrer que les hommes qui ne croient pas – et parmi eux mon père, mon frère et presque tous mes meilleurs amis – seront punis éternellement. Et c'est une doctrine abominable. »
-La science et le Christ n'ont rien à voir l'un avec l'autre, sinon dans la mesure où l'habitude de la recherche scientifique enseigne la prudence au moment d'accepter une preuve quelle qu'elle soit. En ce qui me concerne, je ne crois pas qu'une révélation ait été faite. Face à la question de l'au-delà, il appartient à chacun de tirer ses propres conclusions, à partir de probabilités vagues et contradictoires."(Charles Darwin / 1809-1882 / juin 1879)

-"Le vrai matérialisme fait de Dieu une impossibilité, de la révélation une vue de l'esprit, et de la vie future une absurdité."(Charles Darwin / 1809-1882 / juin 1879)
-"J'en étais progressivement venu, à cette époque, à voir que l'Ancien Testament, de par son histoire du monde manifestement fausse, avec la tour de Babel, l'arc-en-ciel comme signe, etc., et son attribution à Dieu des sentiments d'un tyran assoiffé de vengeance, n'était pas plus digne de foi que les livres sacrés des hindous, ou les croyances de n'importe quel barbare. Une question s'imposait alors continuellement à mon esprit, et refusait d'en être bannie : est-il croyable que si Dieu avait dans l'instant, à révéler aux hindous, il permettrait que cela soit lié à la croyance de Vishnou, Shiva, etc., comme le christianisme est lié à l'Ancien Testament ? Cela me paraissait tout à fait incroyable."(Charles Darwin / 1809-1882)

lundi 11 mai 2009

dimanche 10 mai 2009

samedi 9 mai 2009

François Bayrou : « Nicolas Sarkozy a une espèce de religion de la puissance »

A l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage, François Bayrou dénonce les abus du pouvoir en place dans trois domaines : la concentration des pouvoirs de la présidence et de l’exécutif, l’imposition d’un modèle de société inégalitaire qu’il caractérise comme antinomique avec l’idéal républicain, et enfin l’installation de réseaux mêlant intérêts financiers, médiatiques, industriels, politiques, qui dit-il, ne disparaitront pas avec l’alternance. Video et transcription.

François Bayrou s’entretient avec LesDemocrates.fr, 5 mai 2009 (extraits)

Le pouvoir abuse de tous les pouvoirs, sur trois chapitres principaux. Le premier, c’est la démocratie, avec la plus incroyable concentration des pouvoirs qu’il y ait jamais eu sous la cinquième République, avec un parlement maltraité à chaque instant, avec un gouvernement effacé. Personne ne se souvient plus qu’il y a des ministres, ni même un chef du gouvernement, un Premier ministre en France. On ne les entend pas, on ne les voit pas, et même leur travail n’est pas pris en considération. (...)

Selon moi, même la fonction présidentielle est mise en cause, parce que faire de la fonction présidentielle une fonction partisane, que le président participe au congrès ou réunisse les bureaux de son parti, c’est un manquement grave, parce que le pays a besoin d’un lieu de recours, d’un lieu où tout le monde puisse se retrouver, majorité et opposition, et cette fonction, en France, c’est celle de président de la République.
Les médias sont pris dans un réseau très serré et très lourd de concentration - capitaliste en tout cas. La justice est menacée d’être prise en main par le pouvoir, puisque la suppression du juge d’instruction cela voudra dire - cela voudrait dire, si cela intervient - qu’il n’y a plus d’enquêtes libres, que l’enquête est mise sous l’autorité du pouvoir direct, hiérarchique.



Tout cela fait un faisceau d’irrespect de la démocratie, qui est inacceptable. C’est le premier abus de pouvoir.
Deuxième abus de pouvoir, pour moi, il est plus profond encore, c’est que (...) l’action du gouvernement, les choix du pouvoir actuel, c’est de donner à la France un modèle de société qui est le contraire du sien. (...)
Dans la globalisation, il y a deux projets de société qui sont en confrontation. Le premier projet de société, [c’est celui] que j’ai appelé durant ma campagne le modèle américain. C’est une manière rapide de parler parce que les américains ne sont pour rien dans tout ça : ils le subissent. Le modèle américain, c’est un modèle profondément inégalitaire. Et nous, français, [et les ] européens, un peu, mais spécialement, nous, français, nous avions construit un modèle solidaire.
Ces deux modèles, c’est une confrontation historique formidable, quand on la regarde à l’échelle du temps. Depuis cent cinquante ans, à peu près, l’occident tout entier (...) a vécu avec une idée dominante, organisatrice. Cette idée c’était que le progrès allait peu à peu réduire les inégalités. Et ça s’est passé comme cela. Tout le monde pensait cela, différemment, parce que les uns pensaient que c’était le marché qui allait réduire les inégalités, les autres pensaient que c’est l’Etat qui allait réduire les inégalités, les troisièmes pensaient que c’était la démocratie qui allait réduire les inégalités, même à Moscou, on pensait qu’on allait réduire les inégalités par la dictature du prolétariat. Tout l’occident pensait que la fonction du progrès c’était de réduire les inégalités.
Tout d’un coup il y a eu un basculement. En politique c’était la période Thatcher-Reagan, mais cela a été préparé en philosophie avant par des gens extrêmement brillants, des Hayek, des Friedman, des gens comme ça, qui ont renversé cette proposition. Ils on dit : le temps n’est plus que le progrès réduise les inégalités, le temps est que les inégalités dynamisent le progrès. Au lieu de considérer les inégalités comme quelque chose qu’il fallait réduire, ils ont dit : les inégalités il faut non seulement les accepter, mais probablement même les rechercher.
Si vous ne considérez que l’économie, la production, la consommation, vous voyez bien que cela crée des déséquilibres dans la société et que ces déséquilibres font bouger les choses. C ’est ce que j’appelle le modèle inégalitaire, que j’ai appelé ailleurs le modèle des inégalités croissantes. Cela n’a pas raté, parce que les inégalités aux Etats-Unis ont réellement cru de manière extraordinairement sensible et chez nous il suffit de regarder à l’intérieur des entreprises les différences de revenu entre le sommet et la base : croissance des inégalités.
Or ce modèle là, la France l’a toujours refusé. La France, tout au long de son histoire, s’est battue non pas pour l’inégalité, mais pour l’égalité. On en a même fait le coeur de la devise. Liberté, Egalité, Fraternité. (...)
Troisième abus de pouvoir, plus difficile à évoquer parce que nous n’en voyons que la partie émergée de l’iceberg, c’est que ce régime met progressivement en place un réseau - des réseaux - sur la société française, qui unissent des intérêts financiers, des intérêts médiatiques, des intérêts industriels, des intérêts politiques. La caractéristique de ces réseaux, c’est qu’ils ne disparaissent pas avec l’alternance. (...)
Le Fouquet’s c’était (...) la scène primitive du sarkozysme, qui n’était pas élu depuis trois minutes que se réunissaient, dans le lieu de la richesse démonstrative, les vrais vainqueurs. La plus grosse fortune de France, la plus grosse fortune de Belgique, la plus grosse fortune du Québec, des milliardaires comme s’il en pleuvait, des médias amicaux comme s’il en pleuvait. C’était les vrais vainqueurs. Pendant ce temps, les pauvres bougres place de la Concorde, ils attendaient, ils se battaient les flancs.
C’était une image intéressante de la suite. Qu’est-ce que cette image veut dire ? Que selon moi, Nicolas Sarkozy a une espèce de religion de la puissance. Je crois que cela correspond à quelque chose de profond. Il aime les puissants, les riches, les célèbres, le show-biz, tout ces gens qui partagent des genres de vie dont on peut penser ce que l’on veut, mais dont on sait que ce ne sont pas ceux des citoyens moyens. (...)
Je lis dans les journaux que j’ai fait un pamphlet. Il n’y a pas un mot de pamphlet dans ce livre. Il y a un jugement, il y a des scènes que je raconte comme je les vois, (...) mais probablement, je ne sais que le dixième, notamment de ce troisième enjeu. Le pire c’est qu’ils trouvent cela normal tous. Ce sont d’incroyables garanties sur le futur, cela veut dire que l’on est assuré pour des décennies de conserver et d’accroître les avantages et les privilèges dont-il s’agit. (...)
source: contreinfo.info
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