jeudi 31 décembre 2009

BONNE ANNÉE !!!!


lundi 28 décembre 2009

L'Evangile selon Homer Simpson

Le Vatican bénit les Simpsons alors que le pape Benoìt XVI estime que la série offre une approche "sympathique" de la religion.




L'Osservatore Romano, journal officiel du Vatican a félicité la série "Les Simpson".


Les auteurs de l'article remercient la série pour sa capacité à faire rire autant de monde depuis tant d'années. Le programme est décrit comme "réaliste et intelligemment écrit" même si "l'excessive grossièreté du langage, la violence de certains épisodes, et certains choix extrêmes des scénaristes peuvent être critiquables".

"Une théologie simpsonnienne"

Les aventures des Simpson traitent souvent de la religion et cette approche différente pourrait, toujours selon le journal donner lieu à une "théologie Simpsonnienne ".

Ainsi, l'article a indiqué que l'ignorance et la confusion de Homer en terme de religion seraient en réalité "le miroir de l'indifférence et le besoin de l'homme moderne envers la foi". Amen.

source: lesquotidiennes.com

samedi 26 décembre 2009

La femme qui a agressé le pape a déjà ses fans sur Facebook


ROME (AFP) - Un fan club de la jeune femme qui a agressé le pape Benoît XVI au début de la messe de minuit au Vatican s'est constitué dès vendredi sur le site de socialisation Facebook, provoquant l'indignation de membres de la majorité italienne.


Le site "Susanna Maiolo Fans club", du nom de l'Italo-Suisse de 25 ans apparemment déséquilibrée qui a enjambé jeudi soir les barrières de sécurité pour se jeter sur le pape et le jeter à terre avant d'être immobilisée par les gardes du corps, comptait plus de 150 membres vendredi en fin d'après-midi.

Les commentaires sont généralement ironiques: L'un la consacre "médaille d'or aux Jeux olympiques pour le saut d'obstacle". Un autre affirme qu'"elle avait en main une statue de Saint-Pierre et était prête à l'attentat", référence à l'attaque dont a été victime le chef du gouvernement Silvio Berlusconi le 13 décembre à Milan avec une reproduction de la cathédrale de la ville.

Aussitôt après cette agression contre M. Berlusconi, une page de Facebook avait sacré "héros moderne" l'agresseur, Massimo Tartaglia, tandis que d'autres prenaient parti pour le chef du gouvernement.

La nouvelle initiative a été vertement critiquée par des responsables politiques. Gianfranco Rotondi, ministre pour l'Actualisation du programme du gouvernement, a parlé de "stupidité" et de "lâcheté" qui doivent être "condamnées et stoppées".

Un sénateur du parti de Berlusconi, Antonio Gentile, a déclaré que la constitution de ce groupe "confirme la nécessité d'une intervention législative". "Un réseau social ne peut être un lieu où on célèbre la violence", a-t-il ajouté.

En octobre, la justice italienne avait ouvert une enquête après plusieurs appels à tuer le Cavaliere sur internet.

Un groupe de près de 300 membres à l'époque proclamait "Mort à Berlusconi" tandis qu'un autre, intitulé "Tuons Berlusconi", comptait environ 16.000 membres sur Facebook.

jeudi 24 décembre 2009

l’école qui a refusé un enfant "pas assez juif" a son goût est relaxée

Grande-Bretagne – Il y a quelques temps, une école juive orthodoxe a refusé d’inscrire un enfant de 11 ans, prétextant le fait que l’enfant n’était pas assez juif pour pouvoir rentrer dans l’établissement. La famille de l’enfant a porté l’affaire devant la justice, qui a estimé qu’il n’y avait pas de discrimination.


Le jeune garçon, dont l’identité a été préservée, n’a pas été "certifié" comme véritablement juif du fait que sa mère italienne serait née catholique avant de se convertir au judaïsme avant la naissance de son enfant, auprès d’une synagogue dite progressiste. C’est sur ce point que l’école Jewish Free a refusé l’inscription de l’enfant, prétextant que ce dernier ne répondait pas à l’ensemble des critères de la politique de l’école qui demandent à ce que la filiation judaïque des enfants soit reconnue par le Bureau du Grand Rabbin. Le père du garçon de 11 ans a alors porté l’affaire devant les tribunaux, soutenu par l’association British Humanist, au motif de discrimination raciale.

Finalement, l’école a été relaxée devant la justice, cette dernière estimant qu’il n’y avait pas discrimination et que la politique d’inscription de l’école etait légitime. L’avocat de la famille a quant à lui déclaré : "Il est regrettable qu’une école financée par le contribuable puisse décider de ne pas admettre un enfant en raison de l’origine ethnique de sa mère".

Source : zigonet.com

dimanche 20 décembre 2009

Fabriquez votre propre suaire de Turin

Des scientifiques viennent d’apporter une nouvelle preuve du fait que le Suaire de Turin est un énorme fake.





Ce suaire est un linge qui pour les chrétiens aurait recouvert Jésus après sa crucifixion. Les scientifiques sont parvenus à le reproduire en employant des matériaux bon marché et des techniques faciles existantes au Moyen-Age. Voici comment:

Le chimiste italien Luigi Garlaschelli et son équipe ont utilisé le même type de linge. D’abord ils ont vieilli le tissu avec de la chaleur, et l’ont lavé avec de l’eau. Le morceau de tissu a ensuite été placé sur un étudiant recouvert d’ocre rouge et portant un masque qui simulait la physionomie supposée de Jésus.

Ils ont ensuite continué à vieillir et à laver le linge, ajoutant les nécessaires tâches de sang au cours du processus.


Ce procédé facile à mettre en oeuvre a permis en une semaine d’obtenir exactement le même rendu que le Suaire de Turin, qui est un faux réalisé autour du 14 siècle ainsi que cela a été prouvé en utilisant différentes techniques de datation.


Est-ce que cela convaincra les croyants? Luigi Garlaschelli en doute:

Beaucoup croient encore que le suaire a des caractéristiques inexplicables qui ne peuvent pas être reproduites par des moyens humains. Mais le résultat obtenu indique clairement qu’il est possible de le faire en employant des moyens peu coûteux et une procédure assez simple.

S’ils ne veulent pas croire aux datations au carbone effectuées par les meilleurs laboratoires du monde, ils ne me croiront certainement pas.

Source : Gizmodo.fr


jeudi 17 décembre 2009

Marge Simpson vs des associations chrétiennes

A l'occasion de l'anniversaire des vingt ans des Simpsons, Marge posait pour l'édition de novembre de Playboy.Ce qui n'est pas du goût du puissant lobby chrétien américain.



La couverture du mensuel attire les foudres de The American Family Association qui se définit elle-même comme une voix chrétienne et qui demande aux relais 7-eleven (une chaîne de magasins de proximité) de retirer ce magazine de ses 1200 points de vente.


Le motif ? « La pornographie promeut un style de vie hédoniste souvent hautement attractif, dangereux pour les mariages et encourageant les habitudes antisociales et quelques fois même criminelles. ». Le lobby chrétien met en avant le fait qu'une image d'un dessin animé connu en couverture d'un magazine pourrait inciter les plus jeunes à vouloir lire cette revue dans laquelle on trouve habituellement des femmes nues.

mardi 15 décembre 2009

Un Jésus noir fait polémique à Vérone, en Italie

Le procureur en chef de Vérone a installé une crèche aux allures de manifeste antiraciste dans les locaux du tribunal de la ville, dans une région d'Italie où la Ligue du Nord xénophobe fait recette.

Jésus, Marie et Joseph y sont noirs car, explique Mario Giulio Schinaia, "l'histoire nous enseigne que l'enfant Jésus et ses parents avaient très probablement la peau foncée".


Alors que près de Milan, dans la petite ville de Coccaglio dirigée par la Ligue du Nord, c'est un "Noël blanc" qui a été proclamé pour expulser pendant deux mois les sans-papiers, le procureur entend célébrer une tradition "universelle".

"Il ne devrait pas y avoir de Noël blanc ou noir, seulement un joyeux Noël pour tous", explique-t-il.

Pour le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia, membre de la Ligue du Nord, "les magistrats ont d'autres problèmes à traiter: j'espère qu'ils passeront plus de temps à réfléchir à leurs dossiers et leurs procès".

La Ligue du Nord, alliée du président du Conseil Silvio Berlusconi, utilise son poids politique croissant pour imposer de sévères lois visant les immigrés. Elle a proposé d'instaurer la discrimination dans les transports en commun, d'interdire la construction de nouvelles mosquées ou de bannir les restaurants chinois ou turcs des villes qu'elle contrôle.

Ella Ide, version française Jean-Stéphane Brosse

source: reuters

jeudi 10 décembre 2009

samedi 5 décembre 2009

Catholicisme et nudité pour la nouvelle campagne polémique de PETA



L’organisation de défense des droits des animaux crée la polémique depuis qu’elle a dévoilé mardi 1er décembre sa nouvelle campagne publicitaire. On peut y voir la mannequin sexy Joanna Krupa (qui se dénude pour Playboy également ce mois-ci) dans le rôle d’un ange, cachant son intimité d’un crucifix ou égrenant un chapelet. Les organisations catholiques américaines s’insurgent.

source: zigonet.com

mercredi 2 décembre 2009

Faut-il interdire les minarets en Suisse?


str new/reuters


L'affiche de l'UDC qui a suscité une vive polémique.

Les électeurs helvétiques sont appelés à se prononcer sur l'interdiction de ce symbole musulman, ce dimanche. Une initiative, très débattue, d'un parti populiste de droite.


Faut-il interdire les minarets sur le territoire de la Confédération helvétique? Les Suisses se prononceront ce dimanche 29 novembre par référendum. A l'origine de cette "votation populaire", l'Union démocratique du centre (UDC), une formation populiste de droite, appelle les électeurs au "refus sans équivoque de l'islamisation de la Suisse".

Selon les sondages, un tiers d'entre eux (35%) pourrait être sensible à l'argument et voter "oui". Il faut dire que l'UDC, qui entend avec cette opération doper sa cote de popularité, a opté pour une campagne particulièrement agressive. L'une des affiches du parti, représentant une femme en burqa et sept minarets transperçant le drapeau suisse, a suscité une vive polémique.

A l'exception de la droite évangéliste, toutes les autres formations politiques, des libéraux aux socialistes en passant par les démocrates-chrétiens, appellent à voter "non", de même que les autorités religieuses et les milieux économiques.

Gerold Bürhrer, président de la Fédération des entreprises suisses, est également monté au créneau pour rappeler que la Suisse a vendu en 2008 quelque 10 milliards d'euros de marchandises aux pays musulmans et que les seuls visiteurs du Golfe ont payé 174 500 nuitées dans les hôtels genevois... De son côté, le Conseil fédéral - le gouvernement - a pris publiquement position contre une mesure qui menacerait la "paix religieuse" et serait ressentie comme une "marque de rejet" par les musulmans de Suisse.

Tout est parti, au mois de juillet, d'une petite ville du canton de Berne, Langenthal, lorsque l'association islamique de cette commune a obtenu l'autorisation d'ériger un minaret sur le toit de son local. Une association - "Stop minaret" - a aussitôt été créée par des partisans de l'UDC et un recours a été déposé contre la décision du canton. La Suisse ne compte aujourd'hui, en tout et pour tout, que quatre minarets, à Genève, Zurich, Winthertur et Wangen bei Olten. Aucun d'entre eux ne diffuse les appels à la prière.

Les 400 000 musulmans de Suisse représentent un peu plus de 4% de la population. Ce sont les Turcs (20% de la communauté), qui sont venus les premiers, suivis de la main-d'oeuvre yougoslave puis, dans les années 1990, des réfugiés de Bosnie et du Kosovo. Aujourd'hui, la majorité (57%) est originaire des Balkans.

source: lexpress.fr

dimanche 29 novembre 2009

Découvrez Cesare Bonizzi, un moine chanteur de heavy metal

Chanteur du groupe Fratello Metallo, Cesare Bonizzi a décidé à 63 ans de mettre un terme à sa carrière de chanteur de metal, par respect envers ses frères et ses supérieurs qui n’appréciaient pas cette musique. Le moine a décidé de se tourner vers une musique plus "classique".


Après avoir découvert il y a quinze ans le groupe Metallica, le moine Cesare Bonizzi était devenu fan de metal, jusqu’à faire partie d’un groupe. Aujourd’hui bien conscient que les autres moines n’apprécient pas cette musique, il a refusé de risquer de se fâcher avec eux. Bien que la carrière de métal est terminée pour cet homme de 63 ans, Zigonet vous propose de découvrir sa musique.

vendredi 27 novembre 2009

La religion crucifiée par «Christ»ian Lapointe


La vedette montante du théâtre québécois, Christian Lapointe, s'amène avec son équipe au Studio du CNA la semaine prochaine pour un maelstrom théâtral où la religion se fait quelque peu malmener…


Lapointe s'est inspiré d'une de ses idoles, l'auteur irlandais décoré du Prix Nobel Williams Yeats, pour ce spectacle multimédia et multi-rythmes où le Nô japonais (qui fascinait Yeats) et le dévergondage planétaire valsent devant les yeux d'un public participatif. Où la musique de la cornemuse anglaise s'entrelace avec les bourdonnements d'un luth arabe.

Limbes est divisé en trois parties distinctes, du purgatoire à l'apocalypse, trois étapes graduelles menant au paroxysme d'une œuvre dérangeante et colorée. La symbiose de l'influence de Yeats, aussi non-croyant et non-pratiquant que Christian Lapointe, qui s'est permis un regard très universel sur ce que le metteur en scène appelle «le plus grand meurtrier de l'histoire»: Dieu. «Je trouve qu'il y a comme une perversion de la foi au profit de tous les autres moteurs de notre société contemporaine, comme la guerre et l'économie. C'est très dévastateur. Et entre la foi et l'Église, il y a toute une nuance, car quand on regarde les frasques de l'Église dans les 1500 dernières années, c'est pas chic!», ironise-t-il.

Le premier tiers de la production (1h10) est ainsi la relecture des trois fables sur le christianisme de Yeats par Christian Lapointe. Masques, Nô japonais, instruments de musique, ambiance carrée et perlée, avant la déferlante en deuxième partie (aussi 1h10). «On fait vraiment le théâtre de Yeats le mieux possible et ensuite, on brise ce qu'on a fait. C'est le retour du Christ sur la Terre, le second avènement, qui marquera le début de l'apocalypse. Il y a un humour incisif dans cette deuxième version, qui fait beaucoup de bien, car la première partie est très précise, symbolique, très "clean" et "slick", alors que la deuxième forme est très crottée et se moque un peu de la première en entrant dans des zones très performantes. Un humour parfois grinçant par rapport aux réalités contemporaines», ajoute Christian Lapointe, qui sera sur scène avec six autres interprètes et comédiens. Et il n'est pas impossible que ces derniers s'adressent directement au public, en bons prédicateurs de la fonte des glaciers qu'ils sont…

Enfin, une troisième tranche de 25 minutes enverra un récapitulatif au nez du public. C'est en fait une juxtaposition des fables en vidéo alors que la salle est plongée dans les limbes (espace où les âmes justes attendent la venue du Christ). «C'est un voyage dans les nombreuses formes théâtrales et oui, le texte de Yeats a de la matière. Mais on dirait aujourd'hui que les gens ont oublié qu'aller au théâtre, c'est d'écouter de longs textes!», tranche le créateur.

Christian Lapointe espère que cet éclat scénique permettra aux gens de réfléchir fortement. «Je crois que le but du théâtre est de dépeindre le monde dans lequel on vit. Et je n'ai pas besoin de choquer, car notre monde l'est assez comme ça. Je regarde la pub, je suis choqué, j'ouvre la télé, je suis choqué. J'essaie de resensibiliser le monde à l'horreur, celui qui ne nous coupe plus l'appétit; ce n'est pas normal que je puisse prendre mon café tranquille en lisant mon journal dans lequel je lis qu'un père prostitue sa fille de six ans et met ensuite les images sur internet!»

source: info07.com

dimanche 22 novembre 2009

Comme Jean Paul II, devenez un saint de l'Eglise en quatre étapes

« Vénérable », « bienheureux » et enfin « saint » : le chemin est long pour rejoindre la crème des catholiques. Rue89 vous guide.


Alors que Karol Wojtyla, alias Jean Paul II, se dirige tout droit vers la plus rapide canonisation de l'Histoire, faisons le point sur l'itinéraire complexe que doit suivre tout parfait candidat au poste enviable de saint. Autant vous prévenir tout de suite : ce n'est pas gagné.

Le vénérable : exemplaire toute sa vie… ou mort en martyr



En théorie, c'est assez simple. Vous avez fait le bien autour de vous ? Vous ne vous êtes pas écarté de la foi ? Vous pouvez prétendre à la première marche vers la canonisation : le statut de « vénérable ».

Petit détail : vous devez vous faire recommander. Une foule de fidèles, d'admirateurs, devrait suffire. Une fois introduit, vous pouvez acquérir le statut de « serviteur de Dieu ». Vos actions sont alors examinées à la loupe par une équipe d'enquêteurs expérimentés mené par l'évêque local.

Rien ne doit « déroger à la foi ou aux bonnes moeurs ». Il s'agit de vérifier l'« héroïcité » des vertus du serviteur de Dieu : exemplarité, spiritualité. A noter, pour les plus motivés : le martyre suffit à faire accepter un postulant… Un moyen de s'affranchir, au prix fort, de dizaines d'années de conduite exemplaire.



Le bienheureux : avoir réalisé un miracle



Prochaine étape de votre parcours : le statut de « bienheureux ». Votre dossier est transféré à Rome. Vous entrez dans les hautes sphères. Entre alors en jeu la « Congrégation pour les causes des Saints ». Un tribunal mystérieux mais essentiel.

Son personnage central est le promoteur de la foi, véritable procureur général chargé de mettre en lumière les côtés sombres de la vie du vénérable.

Sa tâche la plus importante : vérifier l'authenticité du miracle présenté par le postulant. Une guérison miraculeuse par exemple. Attention : c'est uniquement à cette condition que vous accéderez au grade supérieur.

Conseil : évitez de présenter une guérison miraculeuse. Pour la seule ville de Lourdes et depuis cent cinquante ans, on pouvait compter 7 200 guérisons étonnantes, toutes examinées par l'Eglise. Sur ce total, 2 000 n'ont pas reçu d'explications médicales, et seulement 67 ont été reconnues comme miraculeuses.

Pour la procédure de béatification de Jean Paul II, qui pourrait aboutir dès 2010, petit cocorico : le miracle retenu concerne une Française, sœur Marie-Simon-Pierre, que le Saint-Père aurait guéri de la maladie de Parkinson.

Mais même pour une personnalité aussi marquante, le processus est complexe : la « Positio », le dossier de béatification, soit « une somme de 5 000 pages sur Jean Paul II » n'est qu'une « petite synthèse du procès diocésain », relève Jean-Marie Guénois sur LeFigaro.fr.



Le saint : deux miracles authentifiés à son actif


C'est l'équivalent du bâton de maréchal pour le christianisme : la canonisation. Le saint est exemplaire. Il rayonne par l'esprit. Surtout, on ne lui demande plus un, mais bien deux miracles, tous deux authentifiés. Du certifié conforme. Une performance de choix et l'aboutissement d'une longue quête.

Jeanne d'Arc a attendu 489 ans pour être simplement béatifiée. Et le frère franciscain perpignanais Angelo del Pas patiente depuis 1625 ! Comme des milliers d'autres aspirants qui peuplent les 400 pages de l'« Index ac Status Causarum », l'annuaire des candidats.

Quand on sait que Mère Teresa a été béatifiée en seulement six ans et que Jean Paul II est sur les rangs pour battre ce record, on se demande si le Vatican ne s'emballe pas parfois.

Il faut dire que la pression des fidèles peut être forte : quelques heures à peine après la mort de Karol Wojtyla en avril 2005, des banderoles « Santo Subito » (« Cannonisez-le tout de suite ») apparaissaient déjà dans les rues du Vatican… Quatre ans après, son successeur Benoit XVI est pressé d'accélérer la procédure.



Attendre le bon pape


Seul le Pape a le pouvoir de valider ou non les dossiers. Et dans ce domaine, mieux vaut calculer le moment où vous, ou plutôt vos intermédiaires, remettez votre demande. Car certains papes sont parfois pris d'une frénésie de béatification.

Encore une fois, c'est Jean Paul II qui tient la tête du classement. Il aura accordé le titre de saints à 482 reprises, soit le quart de l'effectif célébré dans toute la chrétienté.

Une performance que ne semble pas vouloir suivre Benoït XVI. Plus austère, ce dernier n'en est qu'à 14… Et rechigne même sur les cas de ses prédecesseurs. Il avait ainsi bloqué le dossier de Pie XII avant la béatification, compte tenu des polémiques sur son attitude face à la Shoah.

Et, si Jean Paul II fait pour le moment une ascension sans faute, il pourrait se retrouver dans la même situation, en raison de positions controversées sur la contraception ou la place des femmes dans l'Eglise. Il lui reste deux ans pour battre le record de précocité de Mère Teresa.

samedi 21 novembre 2009

mardi 17 novembre 2009

Italie : un bénitier pour se prémunir de la grippe A

Italie – Luciano Marabese a inventé un distributeur automatique d’eau bénite pour éviter la propagation de la grippe A.


La peur de contracter le virus H1N1 est importante en Italie. L'épidémie va jusqu’à inquiéter les Catholiques qui n’osent même plus tremper leurs mains dans l’eau bénite de l’église avant de se signer.

C’est là que Luciano Marabese a eu l’idée de son invention. "Les gens étaient tout d’abord choqués par cette innovation technologique, mais par la suite ils ont accueilli cela avec beaucoup d’enthousiasme" raconte-t-il.

La machine fonctionne à la manière d'un simple distributeur de savon, semblable à ceux que l’on peut trouver dans les lieux publics : il suffit de passer la main sous le distributeur, là où se trouve un capteur électronique et l'on reçoit automatiquement une dose d'eau bénite.

Sans aucun contact avec l'eau ou le bénitier, l'invention éviterait ainsi la propagation de la grippe A. M. Marabese déclare avoir depuis reçu de nombreuses commandes venant du monde entier.

source: zigonet.com

dimanche 15 novembre 2009

Suède : une femme homosexuelle devient évêque


Suède – Dimanche 8 novembre, une femme homosexuelle déjà pasteur est devenue évêque. C’est la première fois qu’une femme lesbienne accède à ce titre. A noter que l’Eglise luthérienne a autorisé le mois dernier, le mariage homosexuel religieux.


Eva Brunne, 55 ans, est maman d’un enfant de 3 ans. Elle vient également d’être nommée évêque du diocèse de Stockholm au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au sein de la cathédrale d’Uppsala. L’évêque, qui a fait de la phrase de la bible "ne faites pas de différences entre les personnes" son slogan, a déclaré notamment que ce dernier "exprime la vision d’égalité entre les hommes qui fonde l’Eglise et rappelle notre responsabilité dans la société et dans le monde".

Lors de la même cérémonie et en présence du couple royale, une seconde femme a été nommée évêque. L’année dernière, près des trois quarts de la population suédoise appartenaient à l’Eglise de Suède, l’une des plus ouvertes sur le sujet de la sexualité.

vendredi 13 novembre 2009

mercredi 11 novembre 2009

Le Vatican guette les signes d'une vie extraterrestre

Quatre siècles après avoir fait enfermer Galilée, ce physicien et astronome qui osait contester que la Terre soit au centre de l'univers, le Vatican vient de demander à des experts d'étudier la possibilité d'une vie extraterrestre et les implications qu'une telle découverte aurait pour l'Eglise catholique. Lire la suite l'article


"Les questions des origines de la vie et de l'éventuelle existence d'une vie ailleurs dans l'univers sont très pertinentes et méritent d'être sérieusement considérées", a souligné son maître d'oeuvre, le père José Gabriel Funes, astronome et directeur de l'Observatoire du Vatican.


Ce prêtre jésuite a présenté mardi les résultats d'une conférence qui a réuni cinq jours durant des astronomes, physiciens, biologistes et autres scientifiques sur la question du champ de l'astrobiologie, autrement dit l'étude de l'origine de la vie et de son existence en d'autres lieux du cosmos.

Au total, une trentaine de spécialistes -dont plusieurs non-catholiques- venus des Etats-Unis, de France, de Suisse, d'Italie et du Chili étaient présents au Vatican pour ces travaux destinés notamment à explorer "l'hypothèse de l'existence de formes de vie sensible dans d'autres mondes".

Le père Funes a admis que l'hypothèse d'une vie extraterrestre avait "de nombreuses implications philosophiques et théologiques". Mais il a tenu à préciser que la conférence avait essentiellement porté sur les perspectives scientifiques et sur l'utilisation de chaque discipline dans cette exploration.

De l'avis de Chris Impey, professeur d'astronomie à l'Université d'Arizona, la tenue d'une telle réunion d'experts au Vatican n'a rien d'inapproprié.

"La science et la religion posent tous deux comme postulat que la vie est un produit singulier de cet univers vaste et très inhospitalier", a-t-il observé mardi devant la presse. "Il existe un terrain de dialogue entre ceux qui pratiquent l'astrobiologie et ceux qui cherchent à comprendre le sens de notre existence dans un univers biologique."

Alors que plusieurs centaines de planètes ont déjà été localisées en dehors de notre système solaire, dont 32 nouvelles présentées récemment par l'Agence spatiale européenne (ESA), le Pr Impey estime que l'annonce de la découverte d'une autre vie pourrait intervenir très prochainement.

"Si la biologie n'est pas spécifique à la Terre ou si la vie ailleurs diffère biochimiquement de notre version ou si nous établissons un contact avec des espèces intelligentes dans l'immensité de l'espace, les implications seront profondes pour notre propre image", analyse le scientifique.

Le père Funes avait lancé l'idée de cette conférence voilà un an en évoquant dans un entretien publié par "L'Osservatore Romano", le quotidien du Vatican, la possibilité d'une vie extraterrestre. Il ne s'agissait toutefois pas d'une première puisqu'en 2005, l'Observatoire du Saint-Siège avait réuni des chercheurs sur cette même question.

"Comment peut-on exclure la possibilité qu'une vie se soit développée ailleurs?", s'interrogeait le jésuite dans l'entretien paru en 2008. "De même qu'il y a une multitude de créatures sur Terre, il pourrait y avoir d'autres êtres, y compris dotés d'une intelligence, créés par Dieu. Cela ne contredirait aucunement notre foi, puisqu'il n'existe pas de limites à la liberté de création de Dieu", avançait-il. Le prêtre maintenait également que si des être intelligents devaient être découverts, ils seraient considérés comme faisant "partie de la création".

Si l'Eglise catholique entretient une relation tortueuse avec la science, comme en atteste le procès en hérésie de Galilée en 1633, elle reconnaît désormais les grandes théories scientifiques comme le Big Bang. Le Vatican a également parrainé cette année une conférence sur l'évolution à l'occasion des 150 ans de "L'Origine des espèces" de Charles Darwin. Il subsiste toutefois des divisions en son sein, certains catholiques se revendiquant du créationnisme, doctrine rendant difficile d'accepter le principe même d'une vie extraterrestre.
AP

samedi 7 novembre 2009

LEgypte déclare la guerre au voile intégral






Alors que la question fait débat en France, le port du voile intégral en Egypte est lobjet dune véritable « guerre du niqab ». Ce voile qui recouvre tour le visage sest répandu dans le pays ces dernières années. « Il y a des provinces où lon se croirait en Afghanistan », rapportent des journalistes égyptiens, choqués dy voir des fillettes entièrement voilées. Une radicalisation contre laquelle veut lutter le gouvernement : le ministre de lEnseignement supérieur a interdit le niqab dans certaines universités, et le cheikh de la mosquée cairote al-Azhar, la plus prestigieuse du monde sunnite, a obligé une fillette de 12 ans à ôter son voile intégral lors de la visite dune école, déclarant quil était « dun rigorisme non conforme à la charia ». Avec force sophisme, les Frères musulmans ont dénoncé des actes « scandaleux » pour un Etat musulman : « Le niqab est une vertu, comment condamner la vertu ? »Florence BessonLe 07/11/2009

lundi 2 novembre 2009



samedi 31 octobre 2009

Joyeuse Halloween


L’Halloween (en Amérique du Nord, avec un déterminant) ou Halloween (sans article, forme utilisée en France) est une fête qui se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle est fêtée principalement en Irlande, au Canada, en Australie, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. La tradition la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur ou qui font rire (fantômes, sorcières, monstres,vampires, etc.) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule : Trick or treat! (« Des bonbons ou un mauvais sort ! ») ou simplement « Halloween ! ». D'autres activités incluent des bals masqués, le visionnement de films d'horreur, la visite de maisons « hantées », etc.


L'Halloween est une fête folklorique anglo-saxonne1, à laquelle certains prêtent une origine celtique, basée sur la concomitance calendaire du 1er novembre, période de l'antique fête religieuse celtique de Samain2. Cette tradition a été transportée en Amérique du Nord au XIXe siècle par les Irlandais, les Écossais et autres immigrants.

Le principal symbole de l'Halloween est la citrouille, remplacée quelquefois par un potiron, issu de la légende irlandaise de Jack-o'-lantern : on le découpe pour y dessiner, en creux, un visage, puis on place une bougie en son centre.

Source : wikipedia

mercredi 28 octobre 2009

Une prof de religion renvoyée pour "pratiques sectaires"

Les cours étaient inspirés de théories sectaires et contenaient des séances de spiritisme ou de lecture dans les lignes de la main

MANAGE Une professeure de religion de l'Institut Sainte-Thérèse (Manage et La Louvière) a été renvoyée lundi à cause de pratiques "peu catholiques", rapporte mercredi La Nouvelle Gazette du Centre.

Les cours que "madame X" donnait aux 5e et 6e années étaient inspirés de théories sectaires et contenaient des séances de spiritisme ou de lecture dans les lignes de la main.

L'enseignante s'est vu signifier la fin de son contrat et a perdu le visa provisoire de l'évêché l'autorisant à donner cours de religion, écrit le quotidien.

La dame, d'origine étrangère, donnait cours de religion depuis deux ans à près de 200 élèves, explique la directrice. Elle n'aurait jamais posé de problème, mais ses propos auraient récemment évolué.

L'alerte a été donnée par un parent d'élève dont l'enfant refusait de se soumettre aux "cours de yoga, de spiritisme et de prière proposés en classe".

Selon la directrice, les cours en question étaient des "copiés-collés de textes véhiculés par plusieurs courants sectaires" enseignés "sans aucune distance critique".

Elle aurait également lancé un projet de voyage en Espagne sans autorisation de l'école et pour lequel elle livrait son propre numéro de compte.

La direction a aussitôt mis fin à son contrat et a envoyé une lettre aux parents d'élèves leur conseillant d'éviter tout contact entre l'ex-enseignante et leurs enfants, dont certains lui ont marqué leur soutien.

source: dhnet.be

mardi 27 octobre 2009

L'Église de Scientologie ne sera pas dissoute


Éric Roux, ministre de l'Église de Scientologie, arrive au tribunal, à Paris.

© AP/Jacques Brinon

PARIS

Pas de dissolution pour la Scientologie en France. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné mardi l'association spirituelle de l'Église de Scientologie-Celebrity Center à une amende de 400 000 euros (630 000 dollars canadiens) et la librairie scientologue SEL à 200 000 euros pour «escroquerie en bande organisée».

Mais la cour n'a pas demandé l'arrêt de l'activité car celle-ci «risquerait de se poursuivre en dehors de tout cadre légal».

Quatre des six personnes physiques de la Scientologie ont été condamnées pour «escroquerie en bande organisée» à des peines de 10 à 24 mois de prison avec sursis. L'un des principaux responsables de la Scientologie en France, Alain Rosenberg, a écopé de 24 mois de prison avec sursis pour «escroquerie en bande organisée» et «complicité d'exercice illégal de la pharmacie». Les deux autres prévenus ont été condamnés à des peines de 1000 et 2000 euros d'amende.

Me Patrick Maisonneuve, avocat de l'Église de Scientologie, a annoncé son intention de faire appel. «Nous allons bien évidemment interjeter appel de cette décision car nous plaidions la relaxe et nous contestons le principe même de la condamnation», a dit l'avocat.

«C'est une décision historique», s'est félicité de son côté Me Olivier Morice, avocat des parties civiles. «C'est la première fois que l'Église de Scientologie est condamnée pour escroquerie en bande organisée et que deux structures de la Scientologie sont condamnées pour cela», a-t-il dit. «Le tribunal a condamné quatre personnes physiques à des peines d'emprisonnement avec sursis importantes, le responsable principal étant condamné à 24 mois de prison avec sursis», s'est réjoui Me Morice.

Le parquet avait notamment requis le 15 juin la dissolution de la branche française et de la librairie scientologue SEL, réclamant aussi une amende de deux millions d'euros contre chacune d'elles.

Or, «le tribunal a décidé aujourd'hui que l'Église de Scientologie pouvait et devait continuer son activité, même si le tribunal a invité à une plus grande vigilance et une plus grande transparence notant en passant d'ailleurs que cet effort dans la communication de l'Église de scientologie existait déjà», a noté Me Maisonneuve.

«Le tribunal a expliqué pour quelle raison il n'avait pas prononcé l'interdiction», a répondu l'avocat des parties civiles. «En réalité, s'il n'a pas prononcé cette interdiction, c'est pour pouvoir mieux contrôler la Scientologie. C'est-à-dire, il explique d'une part qu'il faut que le jugement ait un retentissement non seulement national, mais international en ordonnant la publication dans certains journaux internationaux. Et puis d'autre part, il explique parce que c'est en maintenant les structures de la Scientologie qu'on pourra d'avantage les contrôler, parce que sinon elles continueront des activités occultes», a-t-il dit.

Une personne morale condamnée pour escroquerie peut être dissoute d'office par la justice. Une sanction supprimée le 12 mai 2009 dans le cadre d'une loi de simplification du droit, promulguée le 13 mai au Journal officiel et qui a été rétablie ce mois-ci. En l'absence de rétroactivité, cette sanction ne pouvait s'appliquer dans ce cas précis.

«C'est un jugement intelligent», a estimé Catherine Picard, présidente de l'Unadfi, une association d'aide aux victimes de sectes. «La Scientologie ne peut plus se rétracter derrière la liberté de conscience. Cette décision ne va pas arranger cette organisation d'autant qu'il y a d'autres affaires à l'instruction», a-t-elle averti.

Pour Agnès Bron, une porte-parole de l'Église de Scientologie, «ce jugement est contradictoire. Le tribunal se contredit sur les faits mais il a voulu faire un compromis».

Mme Bron, qui voit dans ce jugement «une Inquisition des temps modernes», a confirmé l'appel pour «les personnes morales mais également pour les prévenus».

Considéré comme une religion aux États-Unis, en Espagne ou en Suède, le mouvement fondé en 1954 par l'écrivain américain de science-fiction Ron Hubbard est classé parmi les sectes en France depuis 1995.

AP

vendredi 23 octobre 2009

Le Dalaï Lama et sa succession

A l’occasion du long entretien qu’il a donné il y a quelques jours à la rédaction chinoise de RFI, le Dalaï Lama a posé sans tabou la question de sa succession. Etant donné son âge, il a 72 ans, il sait que la transmission de ses pouvoirs spirituels et politiques va devenir un souci pour ceux qui sont de religion bouddhiste mais également pour le peuple tibétain. Mais si le destin voulait que sa mort entraîne la disparition de l’institution qu’il représente, le Dalaï Lama émet le souhait que cette double disparition coïncide avec une autonomie digne de ce nom pour les Tibétains.

mardi 20 octobre 2009

Le PS se cherche une religion


Les socialistes ouvrent le débat en interne. Objectif : une solution pragmatique.


Le port du voile interdit en 2010 dans tout l'enseignement provincial hennuyer

Le port de signes religieux distinctifs à l’école et dans la fonction publique alimente le débat politique, en marge des Assises de l’interculturalité. Après le MR, qui vient de déposer dans toutes les assemblées parlementaires des textes visant à bannir le port du voile dans l’enseignement obligatoire et les administrations, le Parti socialiste a décidé, à son tour, "d’ouvrir un champ de discussion spécifique" sur la question.

S’agissant du port du voile à l’école, le PS ne voyait jusqu’ici pas la nécessité de toucher au statu-quo. Pourquoi les socialistes ont-ils changé leur position qui était de laisser la liberté aux écoles d’autoriser ou d’interdire le voile ? Le changement de discours du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme qui, au cours de l’été, a estimé que le statu-quo avait atteint ses limites. Le directeur adjoint du Centre, Edouard Delruelle, a d’ailleurs été entendu lundi par le bureau du parti. "Sur le terrain, notre position équilibrée a été valable pendant des années. Elle ne l’est plus. On est conscient des difficultés générées par la situation actuelle. Il faut une solution pragmatique pour les écoles , indique-t-on au PS. Mais c’est une question délicate sur laquelle il y a des sensibilités différentes en interne."

D’où la volonté, avant de définir une nouvelle position socialiste, d’entendre les acteurs et représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d’écoles, enseignants, agents publics ). Une délégation d’élus socialistes, coprésidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux, procédera à une série d’auditions. Il s’agit, pour le PS, d’organiser "un débat constructif et sans tabou" . A l’issue de ces rencontres, la délégation fera rapport au bureau du parti. Dans quels délais ? Le PS refuse de s’enfermer dans un calendrier, mais la réflexion devrait prendre quelques semaines.

En revanche, sur le port de la burqa, la religion PS est faite. Si les principes fondamentaux de liberté d’expression et de religion doivent être appliqués de la manière la plus large possible dans l’espace public, il s’agit de les exercer en tenant compte des exigences d’ordre public et de sécurité. Pour le PS, les vêtements ou accessoires couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l’identification de la personne (comme la burqa) dans l’espace public doivent être interdits. Les socialistes estiment que l’échelon local est le plus efficace pour appliquer cette interdiction. Le bureau du PS demande donc à tous les bourgmestres et mandataires socialistes locaux d’adopter, dans les communes où c’est nécessaire, un règlement de police interdisant tout vêtement de ce type.

Il y a quinze jours, la présidente du CDH et ministre en charge de l’Egalité des chances, Joëlle Milquet, avait dénoncé l’attitude du MR qui, en déposant des propositions de loi, court-circuitait les Assises de l’interculturalité. "Les Assises sont organisées au niveau fédéral. Nous réfléchissons à des questions qui sont de la compétence de la Communauté française, de la Région wallonne ou des communes" , dit-on au PS.

source: lalibre.be

dimanche 18 octobre 2009

Qui était vraiment Mahomet ?


Source : http://www.sos-islam.com/comprendre_islam/mahomet.htm

Qui était vraiment Mahomet ? Comment cet homme au génie théologique assez médiocre réussit à créer une des plus grandes religions du monde ? Comment expliquer sa réussite fulgurante, lui qui trahit souvent, prit la femme de son fils adoptif, entretint des relations sexuelles avec une fillette de neuf ans, attaqua des caravanes comme un bandit, tua des poètes, extermina toute une tribu juive à Médine ?


Les débuts de Mahomet

Mahomet est probablement né en 570 à la Mecque dans une riche famille de la tribu des Quraychites. Son père s’appelait Abd Allah, Allah étant un nom répandu à l’époque parmi les arabes. Devenu très tôt orphelin, il est élevé par son oncle Abu Talib qui l’emmène lors d’expéditions commerciales en Syrie. Le jeune Mahomet rencontra là-bas de nombreux juifs qui l’influencèrent de manière déterminante dans ses conceptions monothéistes. Parallèlement, il se mit au service d’une riche veuve, Khadija, avant de l’épouser. Son sens de la réussite sociale s’affirme donc assez tôt, comme le prouve ce mariage de raison qui lui permit de jouir d’une situation honorable.

Selon l’Islam, Mahomet commença à avoir des visions au Mont Hira, de sorte qu’il fut convaincu que Dieu l’avait choisi pour servir de messager. Il révéla publiquement ses visions en 613 aux mecquois. Les riches marchands de la ville s’opposèrent à Mahomet, à cause de ses premiers succès et de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Mais pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet que les divinités païennes de la Mecque pouvaient intercéder auprès de Dieu. Cette concession théologique dénote déjà l’opportunisme religieux de Mahomet qui, devant une situation politique délicate, n’hésite pas à nuancer ses principes monothéistes. Ce n’est que plus tard qu’il condamna ses anciennes paroles rejetées au statut de Versets Sataniques, selon at Tabari et Ibn Sad. Durant sa phase mecquoise en effet, une modération relative caractérise ses prises de positions religieuses et politiques.

Après la mort de son oncle Abu Talib et de sa femme Khadija, sa situation à la Mecque s’empira. L’élément décisif fut la rencontre avec un groupe d’habitants de Médine qui s’allièrent à lui pour régler certains de leurs problèmes politiques. Ils se convertirent au monothéisme affirmé par Mahomet, puis s’en retournèrent à Médine. Un groupe plus important de médinois s’allièrent ensuite avec Mahomet, de sorte que ce dernier quitta finalement la Mecque pour Médine en 622. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique. Pour un musulman, cette date constitue le point de départ d’une période prometteuse, mais pour Mahomet, elle signifie le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo durant sa phase médinoise.

La radicalisation médinoise

Arrivé à Médine, Mahomet rassembla ses partisans médinois et mecquois sous une même communauté, l’ouma. Il rédigea un document appelé Constitution de Médine où il appela à la guerre sainte. Après six mois à Médine, il lança des raids pour capturer des caravanes mecquoises allant en Syrie. Il attaqua notamment une caravane durant le mois sacré des païens, s’appropriant un cinquième du butin. Cette violation du mois sacré scandalisa les médinois, mais Mahomet réussit à se concilier de nouveau leur confiance.

Entre-temps, les relations avec les juifs devinrent de plus en plus difficiles. Précisons qu’à l’époque, Médine était occupé par huit clans arabes et trois clans juifs. A ses débuts Mahomet gardaient en haute estime les juifs, eux dont il devait tout sur le plan religieux. Des juifs appartenaient probablement à son entourage, peut-être des samaritains. Mais justement, comme il s’attendait à ce que les juifs fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste à Médine, il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète. Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique d’Abraham, et non plus de Moïse. Le divorce avec le judaïsme était consommé.

En 624, il se lança dans une attaque contre une caravane mecquoise à Badr. Préalablement informés des plans de Mahomet, les mecquois tentèrent de l’écraser avec des troupes supérieures en nombre, mais les musulmans finirent tout de même par les mettre en déroute. Ce succès, connu sous le nom de victoire de la bataille de Badr, contribua au prestige de Mahomet, bien qu’une vulgaire histoire de razzia et de pillage en fut à l’origine. Parmi les prisonniers se trouvait un dénommé Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter, et Al Nadr devint la première victime connue du manque d’humour islamique…

Une année après toutefois, les mecquois tinrent leur vengeance en battant les musulmans à la bataille d’Ohod. Cette première défaite de l’Islam ébranla l’esprit de nombreux croyants, mais Mahomet détourna le sens de cette défaite en imaginant qu’Allah avait voulu mettre à l’épreuve les croyants.

L’extermination des juifs

Enfin les mecquois tentèrent une attaque massive contre Médine, ou « bataille du fossé » en 627. Ils assiégèrent la ville, mais durent abandonner leur entreprise à cause d’un fossé qu’ils ne purent franchir. C’est à l’issue de cette bataille que le crime le plus abject de Mahomet fut commis. Reprochant aux juifs leur prétendue trahison, Mahomet ordonna l’extermination des membres mâles de la tribu des Qurayza. Emmenés par groupe de cinq, ces hommes sont tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées par les musulmans. Toute ressemblance avec des événements récents de l’Histoire européenne du XXième ne serait que fortuite. Les femmes et les enfants sont vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet prend pour concubine la belle Rayhana, veuve de l’un des suppliciés.

Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Koraïchites de la Mecque comprennent qu’il ne leur reste plus qu’à se soumettre. C’est chose faite par le traité d’Hodaïbiya en 629 qui autorise les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque. En janvier 630, Mahomet entre à la Mecque à la tête d’une armée de 10 000 hommes et sans effusion de sang. Il se rend à la Kaaba, le sanctuaire de tous les Arabes, frappe les idoles aux yeux et ordonne de les détruire avant de retourner à Médine. Enfin en mars 632, peu avant de mourir, le Prophète accomplit un pèlerinage de trois jours à la Kaaba débarrassée de ses idoles. Il recommande alors à ses fidèles d’accomplir au moins une fois dans leur vie ce pèlerinage.

Mahomet et les femmes



Avant son entrée en politique, Mahomet n’eut que la riche Khadija comme épouse, son aînée de quinze ans. Aucun de ses enfants de sexe mâle ne survit, ce qui, dans la société bédouine, est un signe d’impuissance (abtar) et d’opprobre. Il est certain que cette descendance exclusivement femelle fut mal ressentie par Mahomet, et que ce dernier, les premiers succès aidant, chercha à placer nombre d’épouses et de concubines dans son lit.

Certes, la société arabe païenne pré-islamique autorisait la polygamie, mais il faut bien garder en esprit que Mahomet se revendiquait comme un monothéiste proche des juifs, non comme un païen. D’ailleurs Mahomet rejetait de nombreuses coutumes païennes, telles les "flèches du sort" citées dans le Coran (s.5, v.92), et avait adopté les mœurs juives de l’époque, ainsi leurs interdits alimentaires (s.5, v.4). Or les juifs refusaient la polygamie. Par conséquent Mahomet avait probablement conscience de se contredire lui-même en admettant la polygamie, cette coutume païenne qu’il aurait dû logiquement haïr, et son entourage d’origine juive devait s’en étonner. Pour régler ce petit problème diplomatique, une autorisation spéciale fut gracieusement accordée par Allah à Mahomet pour que ce dernier puisse épouser plusieurs femmes. Aussi de nombreuses femmes passèrent dans sa couche, parfois contre leur gré comme Marie, la captive copte.

Concernant le sexe, Mahomet ne connaissait ni règles ni contraintes. En effet, même si la plupart de ses mariages répondaient à un intérêt politique pour se concilier des alliances avec d’autres clans, le pouvoir de son seul désir s’exprima en de maintes occasions, comme l’illustre son aventure avec Zainab, la femme de son propre fils adoptif Zaid. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable où il reçut l’ordre divin de l’épouser. Selon l’Islam, un jour qu’il aperçut Zainab, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et tout confus il rentra chez lui. Allah, qui fait décidément bien les choses, lui demanda alors de la prendre comme épouse, sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Mais encore prisonnier de ses scrupules, Mahomet aurait demandé la permission à Zainab qui aurait trouvé l’idée tout à fait ingénieuse, bien évidemment, puis à son fils Zaid qui accepta joyeusement de divorcer pour répondre au désir légitime de son père…

Les penchants sexuels de Mahomet rejoignent parfois le sordide. En effet, il épousa également Aïsha quelques mois avant l’Hégire, alors que lui avait passé la cinquantaine et qu’elle-même n’avait que… 6 ans. Fort heureusement, le prophète attendit sagement ses 9 ans avant de la pénétrer sexuellement. Puis Aïsha devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. Ces faits incroyables sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39. Dans certains pays appliquant la charia, cette histoire scabreuse avec une fillette de 9 ans fixe l’âge légal du mariage islamique. Soulignons que si Mahomet avait créé sa religion à notre époque, toute la presse se serait déchaînée contre lui en l’accusant d’être un affreux gourou pédophile…

Contrairement à la pudeur chrétienne, l’Islam ne rejette d’ailleurs pas les joies du sexe pour le croyant tué au combat. Arrivé au paradis en effet, le combattant musulman se voit accordé de nombreuses houris « aux gros yeux », ou vierges célestes, pour son bon plaisir. Les fantasmes d’une copulation éternelle imprègnent jusqu’à l’esprit des terroristes islamistes qui, dans leur esprit malade, enveloppent soigneusement leurs parties génitales avant de s’exploser. Pourtant ils devraient pouvoir s’en passer, car l’Islam donne même des détails pornographiques sur les détails du pénis dont seront heureusement dotés les croyants au paradis, ainsi un phallus « lisse comme un œuf ».

Les meurtres personnels de Mahomet

A ses débuts mecquois, Mahomet prêchait une religion relativement pacifique, axant son message sur la foi et sur la rédemption. Cette phase de modération correspondait-elle réellement à son état d’esprit, ou bien ne traduisait-elle surtout que sa prudence politique, lui qui devait se confronter à l’hostilité des puissants marchands de la Mecque ? N’en déplaise aux admirateurs de l’Islam, la seconde hypothèse reste la plus logique et la plus rationnelle. Car sitôt échappé à Médine au milieu de ses partisans, Mahomet commis nombre de meurtres politiques ou personnels d’une cruauté parfois insoutenable.

Nous avons vu qu’à l’issue de la bataille de Badr, il fit exécuter Al Nadr dont il n’appréciait guère les plaisanteries. Comme on lui jetait la tête d’un autre prisonnier décapité, Mahomet s’écria : « Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie ». Une telle formule se passe naturellement de commentaire. Puis Ocba fit les frais de la nouvelle religion crée par Mahomet, cette religion censée louer un dieu miséricordieux, selon un passage de la Biographie du Prophète :

« Deux jours plus tard (…) Ocba fut renvoyé pour être exécuté. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. « En raison de ton inimité avec Allah et son prophète », répondit Mahomet. « Et ma petite fille ! cria Ocba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ? ». « Les feux de l’enfer ! » s’exclama le prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. « Misérable que tu es ! » continua-t-il, « et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux ».

On remarquera que le seul reproche que Mahomet formule pour justifier le meurtre d’Ocba, c’est son impiété. Ocba n’était ni un bourreau des premiers musulmans, ni un meurtrier sanguinaire. Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.

Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles, puisque le prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle révélation : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules » (s.8, v.67).

Mais Mahomet assassine aussi des femmes. La poétesse Asma bint Marwan avait composé des vers contre cet étranger de Mahomet dont la nouvelle religion l’indignait. Apprenant ses dires un peu trop injurieux à son goût, Mahomet questionna : « N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ? » Un serviteur zélé de Mahomet se porta volontaire en assassinant la malheureuse dans son lit. Lorsque ce serviteur exprima ses craintes quant à la réprobation possible d’Allah devant ce meurtre, preuve que les remords étaient parfois supérieurs dans le cœur de ses guerriers que dans le sien, Mahomet le rassura en lui disant que « même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela ». D’autres poètes suivirent sur la liste noire des assassinés, tel Abu Afak, lui qui avait osé critiquer le prophète.

Mahomet ordonna également le meurtre de Kab ibn al-Ashraf, fils de femme juive, qui tenta de mobiliser les foules mecquoises contre le prophète. Se faisant passer pour un ami, des partisans musulmans l’assassinèrent durant la nuit, près d’une cascade. On remarquera la tromperie qui précéda cet acte odieux, preuve que Mahomet n’obéissait pas toujours au code de l’honneur dès qu’il s’agit de sa personne. Au contraire, il félicita ses serviteurs qui jetèrent à ses pieds la tête coupée de Kab. Au milieu des assassinats qui touchèrent ensuite nombre de juifs, un homme s’écria même, voyant le meurtre d’un juif tué par son ancien ami musulman, que « une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse ! ».

Conclusion

Contrairement à Jésus qui subit la condamnation des hommes avant de souffrir sur la croix, Mahomet mourut en pleine gloire terrestre, à la fois puissant et respecté par ses contemporains. Les nombreuses conquêtes militaires lui conférèrent des droits inimaginables sur des populations entières, et ses révélations divines, bien qu’arrangées pour son satisfaire ses penchants humains, lui accordèrent une autorité considérable sur les hommes. Certes, un intérêt sincère pour la religion a certainement dû guidé Mahomet, durant sa première phase à la Mecque. Mais dès qu’il comprit son indiscutable pouvoir de conviction sur ses proches, son éloquence et son charisme incontestable, Mahomet devint un puissant manipulateur des esprits au service d’une cause essentielle à ses yeux : l’unification politique des arabes sous son égide, lui le seul intermédiaire avec le divin.

Bien sûr, il est assez probable qu’il croyait réellement en l’existence du dieu monothéiste dont parlait les juifs, mais en aucun moment Mahomet ne montre un intérêt excessif pour la discussion théologique, la recherche de l’absolu ou l’approfondissement personnel de la foi. La plupart, voire la totalité de ses croyances ne sont que des récupérations compilées du judaïsme, du paganisme, du christianisme apocryphe ou encore du zoroastrisme. Rien dans l’Islam ne constitue une innovation majeure sur le plan de la spiritualité intérieure. Il n’avait pas épousé le christianisme parce qu’il avait mal saisi le concept de la Sainte-Trinité, croyant que les chrétiens croyaient réellement en trois dieux. Mahomet n’était pas un intellectuel, mais un homme pratique doué d’une intelligence déterminante. Il avait compris que l’unification des arabes passait logiquement par l’unification des dieux autrefois païens en une seule personne : Allah.

D’un point de vue historique, Mahomet fut respectivement un chef de bandits, un pilleur de caravanes, un bourreau antisémite, un pédophile, un tueur de poètes, un affabulateur, un gourou. Au lieu de rechercher le pouvoir sur soi-même ainsi que l’exigerait un véritable homme de Dieu, la recherche du pouvoir sur les autres inspira la majeure partie de ses actes et de ses paroles. Car le grand génie de Mahomet, c’est d’avoir conçu, pour la première fois de l’Histoire universelle, une religion à des fins politiques.

jeudi 15 octobre 2009

Elle veut vendre le Vatican!

SUCCÈS YOUTUBE

L'humoriste américaine Sarah Silverman a trouvé une façon originale de régler le problème de faim dans le monde: vendre le Vatican.


Dans un nouveau monologue qui obtient un grand succès sur YouTube à la veille de la Journée mondiale de l'alimentation, vendredi, Silverman affirme qu'il est temps pour le Pape de «quitter (sa) maison qui est une ville» et d'utiliser les profits de la vente pour nourrir les victimes de la faim.

Selon elle, un tel geste ferait du Pape «le plus grand héros de toute l'histoire».

Le Vatican ne prévoit évidemment pas écouter la suggestion de l'humoriste. Un porte-parole s'est refusé à tout commentaire, jeudi, mais la Ligue catholique, une organisation américaine catholique pour les droits de la personne, a dénoncé Silverman et la chaîne HBO pour son discours «obscène» et «sale».

Dans une déclaration, la Ligue catholique a noté qu'une telle attaque n'aurait jamais été faite contre d'autres religions et a ajouté que «l'Église catholique gère plus d'hôpitaux et nourrit plus de démunis que n'importe quelle institution privée dans le monde».

mercredi 14 octobre 2009

cours de religions


dimanche 11 octobre 2009

Un match de foot opposant gays et musulmans est annulé

Paris, France - Une équipe de football a annoncé qu'un match du championnat de la ligue CFL, qui devait se dérouler dimanche 4 octobre, a été annulé à l'initiative de l'une des deux équipes. Ce match devait opposer le Paris Foot Gay à l'équipe de Créteil Bébel.

C'est la veille du match de foot que l'équipe du Paris Foot Gay a reçu un e-Mail de la part de l'équipe adverse annonçant l'annulation de la rencontre. "Désolé mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons jouer contre vous, nos convictions sont de loin plus importantes qu'un simple match de foot, encore une fois excusez-nous de vous avoir prévenu si tard." peut-on lire dans ce mail.

L'équipe du Paris Foot Gay assure qu'elle est ouverte à toutes les confessions religieuses et fréquentée par "des blacks, des blancs, des beurs." Elle appelle à des sanctions adéquates de la part de la ligue CFL à l'encontre de l'équipe Créteil Bébel, signalant que "l'homophobie est passible de poursuites pénales au même titre que le racisme."

mercredi 7 octobre 2009

Le Congrès américain remet un prix au dalaï-lama

Le Congrès américain a remis mardi au dalaï-lama un prix pour son action en faveur des droits de l'homme, à l'occasion d'une visite du chef spirituel tibétain à Washington, où il ne rencontrera pas Barack Obama. Lire la suite l'article




C'est la première fois en 18 ans que le dalaï-lama se rend dans la capitale américaine sans s'y entretenir avec le président des Etats-Unis, qui a repoussé leur rencontre après un sommet prévu en novembre avec son homologue chinois Hu Jintao.


La Maison blanche déploie des efforts de diplomatie pour améliorer ses relations avec Pékin, jugées décisives sur de nombreux dossiers allant de la lutte contre le changement climatique au programme nucléaire nord-coréen.

Le dalaï-lama se présente comme un "simple moine bouddhiste" alors que la Chine l'accuse de visées séparatistes.

A l'occasion d'une cérémonie au Capitole, le dalaï-lama a reçu le prix Tom Lantos, ancien président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

"Si nous ne parlons pas franchement des droits de l'homme en Chine et au Tibet, nous perdons notre droit à parler franchement des droits de l'homme partout ailleurs dans le monde", a déclaré la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, en remettant son prix au leader tibétain.

Ce dernier a salué les Etats-Unis comme les champions de "la liberté, la démocratie" et les a invités à "préserver ces principes".

Le sénateur républicain John McCain, adversaire malheureux d'Obama à la présidentielle, a lui aussi rendu hommage à l'hôte du jour.

"Le dalaï-lama a consacré sa vie à la défense dévouée, sans relâche et non-violente du droit de son peuple à l'auto-détermination et à la dignité", a-t-il souligné.

L'opposition a aussi fustigé le report de la rencontre en le dalaï-lama et le président américain, que la chef de file des républicains à la commission des Affaires étrangères de la Chambre a accusé dans un communiqué de "faire des courbettes à Pékin".

Le porte-parole de la Maison blanche, Robert Gibbs, a rétorqué: "Notre relation avec la Chine, avoir une relation forte et un bon dialogue avec eux, nous permet de leur parler des intérêts et inquiétudes du peuple tibétain."

"Nous sommes totalement favorables à une rencontre qui aura lieu plus tard dans l'année", a-t-il ajouté.

source: http://fr.reuters.com/
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