mardi 29 mars 2011

Vatican - Moins de visiteurs prévus pour la béatification de Jean-Paul II

Rome — Les hôtels de Rome enregistrent une vague d'annulations pour la période de la béatification du pape Jean-Paul II, notamment de Japonais après le séisme du 11 mars et d'Américains pour les effets en Méditerranée du conflit en Libye, rapportaient hier les médias.


Le jour de la béatification, le 1er mai, les autorités locales s'attendent désormais à héberger à Rome un peu plus de 1,2 million à 1,3 million de personnes alors que les prévisions antérieures étaient d'au moins le double.

«Ce jour-là, il n'y aura pas plus d'un million à 1,3 million de personnes autour de Rome en incluant les Romains et les spectateurs des concerts» traditionnellement organisés le jour de la fête du Travail, a indiqué au journal Corriere della Sera, le maire adjoint de Rome, Mauro Cutrufo.

Début février, peu après l'annonce par le pape Benoît XVI de la date de béatification de son populaire prédécesseur, décédé le 2 avril 2005, le Vatican avait dit s'attendre à au moins «deux millions, deux millions et demi» de fidèles à Rome.

La fédération des hôteliers qui regroupe 500 établissements avait indiqué que les hôtels affichaient déjà complet pour le week-end du 1er mai et avait prédit une affluence «similaire à celle enregistrée pour les obsèques» du pape polonais, soit 2 à 3 millions de personnes. Mais selon M. Cutrufo, qui est chargé du tourisme à Rome, la place Saint-Pierre ne peut recevoir qu'environ 300 000 personnes auxquelles s'ajouteront celles rassemblées devant les écrans géants placés au Circo Massimo et sur la place de San Giovanni.

Giuseppe Roscioli, président de Federalberghi, la fédération des hôteliers a aussi raconté au Corriere que le secteur subissait une vague d'annulations à la suite du séisme et du tsunami au Japon et de l'escalade des opérations militaires en Libye.

Il y a «beaucoup d'annulations prévues» de la part des visiteurs japonais, mais aussi en raison du conflit en Libye qui, s'il se prolonge, «risque de décourager les touristes américains et du Sud-Est asiatique à venir sur le pourtour méditerranéen», a-t-il dit.

source: ledevoir.com

jeudi 17 mars 2011

Adepte de Facebook, une nonne se fait exclure de son couvent

Une nonne de 54 ans s'est fait expulser d'un couvent à cause de ses activités sur Internet. Véritable coqueluche du web, elle possède 600 amis Facebook et des milliers de fans.

En 1977, à l'âge de 20 ans, Maria Jesus Galan décide de rejoindre les ordres et devient nonne dans le couvent de Santo Domingo el Real de Tolède, au centre de l'Espagne. Il y a dix ans, elle découvre Internet, comme les religieuses qui l'accompagne, grâce à un ordinateur. Celui-ci était censé limiter les sorties pour pouvoir leur permettre de se consacrer encore un peu plus a Dieu. "Il nous a permis d’effectuer des paiements en ligne et nous a évité de devoir faire des excursions en ville", explique sœur Maria au Telegraph.


Rapidement, celle qui a été rebaptisée "Sœur Internet" comprend très vite les opportunités qui lui sont offertes. Elle numérise d'abord toute la bibliothèque du couvent pour permettre au monde entier de pouvoir lire des œuvres restées cachées pendant des siècles. Cela lui vaut d'ailleurs un prix décerné par la localité en 2008.

Plus tard, Maria Jesus Galan s'inscrit sur le réseau social Facebook, toujours dans l'idée de faire connaître le couvent. Seulement, ses consœurs voient d'un mauvais œil toute cette activité informatique. Rapidement, la religieuse de 54 ans rassemble plus de 600 amis et des milliers de fans, tandis que les nonnes du couvent lui rendent "la vie impossible", selon les termes. Finalement, ces dernières décident de l'exclure, ce que "Sœur Internet" ne regrette pas. Aujourd'hui, elle rêve d'ailleurs de voyage : "J’aimerais visiter Londres et New York". Le début d'une autre vie.

source: zigonet.com
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