vendredi 10 avril 2009

Hitler et la religion catholique dans "Mein Kampf"

Hitler est né en 1889, à Branau, en Autriche, pays profondément catholique. Dans son livre " Mein Kampf" (mon combat) il expose ses points de vue et développe son idéologie. A plusieurs reprises, il parle favorablement de la religion chrétienne, et semble s’y retrouver, étrange pour un soi-disant païen !

On peut lire, sur l’enfance du petit Adolf : "j’y trouvais une fréquente occasion de m’enivrer de la pompe magnifique des fêtes religieuses. Quoi de plus naturel que la situation de mon révérend abbé m’apparût alors comme un idéal digne des plus grands efforts". A la page 560, Hitler nous dit que "le protestant le plus croyant pouvait marcher dans nos rangs à côté du catholique le plus croyant, sans que sa conscience dût le moins du monde entrer en conflit avec ses convictions religieuses". Hitler, un œcuménique avant l’heure ?

Hitler semble proposer une alliance des protestants et des catholiques contre les juifs, (page 557), "le juif a atteint son but : catholiques et protestants se combattent à cœur joie et l’ennemi mortel de l’humanité aryenne et de toute la chrétienté rit sous cape…".Pire ce "païen", décidément très croyant, s’inspire de l’Eglise catholique : "Ici encore, il nous faut prendre des leçons de l’Eglise catholique. Bien que son édifice doctrinal, sur plus d’un point- et souvent d’ailleurs d’une manière surtout apparente- heurte la science exacte et l’observation, elle se refuse pourtant à sacrifier la plus petite syllabe des termes de sa doctrine. Elle a reconnu très justement que sa force de résistance ne réside pas dans un accord plus ou moins parfait avec les résultats scientifiques du moment, résultats d’ailleurs jamais définitifs, mais dans son attachement inébranlable à des dogmes établis une fois pour toutes, et qui seuls confèrent à l’ensemble le caractère d’une foi" (p456-457). On voit d’où les nazis tirent leur obstination, leur pensée dogmatique et bornée…Enfin, dans les pages 306 et 307, Hitler justifie son antisémitisme par le christianisme : "Mais la meilleure définition en est fournie par le produit de cette éducation religieuse : par le juif lui-même. Sa vie n’est que de ce monde et son esprit est aussi profondément étranger au vrai christianisme que son caractère l’était, il y a deux mille ans, au grand fondateur de la nouvelle doctrine. Il faut reconnaître que celui-ci n’a jamais fait mystère de l’opinion qu’il avait du peuple juif, qu’il a usé, lorsqu’il le fallut, même du fouet pour chasser du temple du seigneur cet adversaire de toute humanité, qui, alors comme il le fit toujours, ne voyait dans la religion qu’un moyen de faire des affaires". Hitler s’il n’était pas croyant, comme l’affirment aujourd’hui les catholiques, s’est quand même étrangement bien inspiré de certaines valeurs chrétiennes ! ! !

Source : www.lepost.fr

5 commentaires:

  1. Le national-socialisme et le mouvement des Chrétiens allemands voulaient établir un christianisme positif déjudaïsé, donc débarrassé de l'Ancien Testament et des écrits de Paul de Tarse et inséré dans la spiritualité païenne du national-socialisme, c'est-à-dire une spiritualité immanente et holiste. Face à ces attaques contre la foi chrétienne, le texte protestant marque un retour au sources du christianisme : la Parole de Dieu et la vérité transcendante de l'Ecriture Sainte. C'est une redécouverte des confessions de la Réforme. Il s'oppose non seulement aux Chrétiens allemands, mais aussi à tout le syncrétisme moderne qui l'a rendu possible. La déclaration de Barmen est un texte de 1934 à tendance œcuménique qui regroupe plusieurs tendances du protestantisme allemand. Cette déclaration théologique de Barmen est l'acte fondateur de l'Église confessante qui s'oppose au mouvement orienté vers le national-socialisme des soi-disant chrétiens allemands. C'est en conséquence un texte écrit en résistance à la théologie moderne et immanente des chrétiens allemands et au paganisme du national-socialisme.

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